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Marathon de New York : analyse du parcours kilomètre après kilomètre

Marathon de New York 2024 : analyse du parcours kilomètre après kilomètre

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Le Marathon de New York 2024, dernière étape des Abbott World Marathon Major de l’année, est imminent, et le parcours est réputé pour être l’un des plus difficiles. Débutant à Staten Island et se terminant à Central Park, le parcours est célèbre pour faire traverser aux coureurs les cinq arrondissements de la Grande Pomme.

Pour les coureurs, ce voyage pittoresque implique de nombreux ponts (autrement dit des côtes) et de nombreux virages, ce qui n’est pas exactement ce qu’on recherche pour un parcours de marathon rapide ou facile (mais en réalité, existe-t-il vraiment un parcours de marathon facile ?).

Analysons le parcours kilomètre par kilomètre pour comprendre les défis qui attendent les marathoniens.

La Ligne de Départ : Staten Island (Kilomètres 1-3,2)

La course commence à Staten Island, où les coureurs traversent le pont Verrazzano-Narrows. La pente sur ce pont d’un mile (1,6 km) peut être trompeuse, avec une montée d’environ 45 mètres, mais les coureurs descendent rapidement vers Brooklyn. Le pont est généralement venteux, donc si vous courez la course, particulièrement pour la première fois, gardez à l’esprit qu’il faudra conserver son énergie et rester maître de soi ici.

Brooklyn (Kilomètres 3,2-19,3)

Brooklyn représente la plus longue section de la course (près de la moitié du parcours) et est majoritairement plate. Les coureurs auront droit à une visite presque complète de Brooklyn : Bay Ridge, Greenpoint, Sunset Park, jusqu’à la capitale mondiale des hipsters, Williamsburg. Cette section est heureusement rectiligne, avec de longues portions permettant aux coureurs de trouver leur rythme. Le kilomètre 13 près de Fort Greene attire généralement de grandes foules, et le kilomètre 16 à Williamsburg est connu pour sa grande énergie. Si vous participez à la course, assurez-vous de bien gérer votre rythme et de rester calme dans ces sections animées avec beaucoup de spectateurs. La prochaine étape comporte quelques passages plus calmes, notamment avec le pont Pulaski qui approche rapidement.

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Queens (Kilomètres 21-24)

Après avoir traversé le pont Pulaski vers la mi-parcours, les coureurs entrent dans le Queens. La pente graduelle du pont représente un défi correct avant de descendre vers Long Island City. À ce stade de la course, les coureurs devraient avoir trouvé leur rythme pour la seconde moitié, qui est plus difficile que la première. Quand les coureurs quittent le pont en légère descente, ils rencontreront des foules encourageantes, mais dans l’ensemble, c’est l’une des portions les plus calmes de la course. Le pont de Queensboro, qui arrive ensuite, est réputé pour être beaucoup plus difficile en raison de sa pente et de son sentiment d’isolement.

Du Pont de Queensboro à Manhattan (Kilomètres 25,7-29)

Le pont de Queensboro (Kilomètre 24) est connu pour être l’un des moments les plus difficiles du parcours. Cette portion d’un mile est l’une des montées les plus raides de la course et n’a aucun spectateur, donc la force mentale devient primordiale ici. Après une montée régulière, les coureurs descendent vers Manhattan sur First Avenue, où le bruit et l’énergie de la foule sont instantanément revigorants. C’est l’un des moments forts de l’expérience du Marathon de New York. Cependant, l’enthousiasme, combiné à la descente, peut pousser les coureurs à aller trop vite ici, donc contrôler son allure est essentiel.

Manhattan Nord et le Bronx (Kilomètres 30,6-33,8)

Les coureurs se dirigent vers le nord le long de First Avenue à travers le nord de Manhattan, où les rues sont larges et remplies de spectateurs encourageants. La foule s’éclaircit à l’approche du pont Willis Avenue et à l’entrée dans le Bronx vers le kilomètre 32. Cette courte section à travers le Bronx comporte une autre montée mais est connue pour son soutien enthousiaste. C’est ici que beaucoup de coureurs expérimentent le “mur”, donc se concentrer sur l’hydratation et l’alimentation (particulièrement avant ce point) est crucial.

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Retour à Manhattan et Fifth Avenue (Kilomètres 35,4-37)

La traversée du pont Madison Avenue ramène les coureurs à Manhattan. Ici, les coureurs se dirigent vers le sud sur Fifth Avenue, où une pente graduelle au kilomètre 37 peut être difficile, particulièrement pour les coureurs fatigués. Cette portion est bordée de spectateurs, ce qui constitue souvent une motivation nécessaire en fin de course. Le parcours s’aplatit ensuite près de Marcus Garvey Park, offrant un bref répit avant l’effort final.

Arrivée à Central Park (Kilomètres 38,6-42,2)

Le parcours entre dans Central Park vers le kilomètre 38,6, où des collines ondulantes s’ajoutent aux jambes déjà fatiguées. Au kilomètre 40,2, les coureurs rencontrent une autre côte près de Cat Hill, l’un des plus grands tests de fin de course. En approchant de Columbus Circle, ils rentrent dans Central Park pour la dernière ligne droite, accueillis par la foule en liesse à l’arrivée. Cette dernière section nécessite de la persévérance car les coureurs doivent négocier de légères montées avant de franchir la ligne d’arrivée près de Tavern on the Green.

Vous souhaitez en savoir plus sur le Marathon de New York 2024 ? Nous avons tout ce qu’il faut, des listes des élites au départ aux histoires à suivre, en passant par les primes, comment regarder la course, et plus encore dans notre guide : Tout ce que vous devez savoir sur le Marathon de New York 2024.

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Nicolas Fondateur de Athlé expliqué

Qui est Nicolas ?

Je suis un passionné de course à pied avec plus de 15 ans d'expérience. Ayant débuté comme coureur amateur, j'ai progressivement affiné mes compétences en m'informant sur les meilleures pratiques d'entraînement, que je partage désormais avec mes lecteurs.

Mon objectif est de rendre la course accessible à tous, en proposant des conseils pratiques, des analyses techniques, et des méthodes adaptées à tous les niveaux.

Actuellement en cours de formation pour le CQP Animateur d’athlétisme option « athlé forme santé », préparateur mental et nutritionniste sportif diplômé, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.

Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34'16

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