Des agents antidopage français ont mené des perquisitions au village olympique de Paris dans le cadre d’une enquête visant l’entraîneur d’athlétisme algérien Amar Benida et l’athlète Djamel Sedjati, médaillé de bronze dans l’épreuve du 800 mètres. Cette intervention, effectuée par les gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp), a eu lieu le jeudi 8 août, selon des sources proches du dossier.
Contexte de l’enquête
Amar Benida, entraîneur de l’équipe algérienne, est le principal sujet de l’enquête. Djamel Sedjati, qui a terminé troisième lors de la finale olympique du 800 mètres au Stade de France, est également concerné par cette procédure. L’enquête a été ouverte par le parquet de Paris et représente le premier cas de soupçon de dopage de ces Jeux olympiques de Paris 2024.
Réactions et déclaration
Selon un rapport du journal sportif français L’EQUIPE, Benida est le principal sujet de l’enquête. Sedjati a obtenu la troisième place lors de la finale olympique du 800m qui s’est déroulée au Stade de France samedi soir.
Lors d’une conférence de presse pour les médaillés après la course, Sedjati a déclaré : « Il ne s’est rien passé (d’important). Ce sont des choses auxquelles les athlètes peuvent faire face. Dieu merci, ce n’était qu’un petit inconvénient. J’ai pu rapidement reprendre une vie normale ».
Le Comité olympique algérien a exprimé sa « profonde indignation » face à ce qu’il considère comme des tentatives de ternir l’image de Sedjati, affirmant que toutes les mesures légales ont été prises pour protéger l’athlète.
Implications et perspectives
Si l’enquête devait aboutir à des conclusions incriminantes, Djamel Sedjati pourrait potentiellement perdre sa médaille de bronze. Pour l’instant, ni le parquet de Paris, ni l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), ni l’Agence de contrôles internationale (ITA) n’ont fait de déclaration officielle concernant les résultats des perquisitions.
Contexte sportif
La finale du 800 mètres, où Sedjati a remporté sa médaille, a été marquée par une performance exceptionnelle du Kényan Emmanuel Wanyonyi, qui a remporté la course avec un chrono de 1’41’’19, la troisième meilleure performance de l’histoire sur cette distance. Cette compétition s’inscrit dans une édition des Jeux olympiques où les performances sportives ont été au centre de l’attention, malgré les polémiques entourant certains athlètes.
Qui est Nicolas ?
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Actuellement en cours de formation pour le DEJEPS (Diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport) spécialité Athlétisme, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.
Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34’16