Kilian Jornet, l’un des plus grands coureurs de trail au monde, vient de terminer le Tour de France de l’ultrarunning. Kilian Jornet a pulvérisé le record de l’ascension des 82 sommets alpins de 4 000 mètres, en 19 jours seulement et en 16 étapes. Kilian Jornet a accompli cet exploit en combinant l’alpinisme, l’escalade, la course sur sentier et le cyclisme, en ne comptant finalement que sur sa propre force et son endurance. Il a divisé son voyage en 16 étapes, couvrant souvent jusqu’à 20 heures de voyage par jour, avec seulement des périodes de repos de quatre à cinq heures avant de continuer.
Le défi des 82 sommets en chiffres
En 19 jours, Jornet a parcouru une distance stupéfiante de 1 207 kilomètres, réalisé plus de 267 heures de temps actif et gagné 75 344 mètres d’altitude. « Ce fut, sans aucun doute, la chose la plus difficile que j’ai jamais faite dans ma vie, mentalement, physiquement et techniquement, mais aussi peut-être la plus belle », a déclaré Jornet sur ses médias sociaux. « Il est difficile d’assimiler toutes mes émotions à l’heure actuelle, mais c’est un voyage que je n’oublierai jamais.
Un rythme effréné et peu de repos
L’exploit de Jornet bat le précédent record établi par le Suisse Ueli Steck en 2015, qui avait réalisé les ascensions en 62 jours. Jornet a réussi à le faire en moins d’un tiers de ce temps.
L’itinéraire du projet Alpine Connections
Ce n’est pas la première fois que Jornet bat des records ; il détient également les temps les plus rapides pour l’ascension et la descente du Cervin et du Mont Blanc. Commençant son périple dans la vallée suisse de l’Engadine, Jornet a escaladé le Piz Bernina (4 048 m), le plus oriental des sommets alpins de 4 000 mètres. Son itinéraire l’a conduit à travers l’Oberland bernois et dans la région exigeante du Valais. Tout au long du trek, Jornet dit avoir emporté un minimum de provisions, généralement un seul litre d’eau, qu’il réapprovisionnait souvent dans les auberges de jeunesse.
Après chaque journée d’ascension, il retrouvait son équipe pour un repas qui durait environ une heure et demie. Au cours d’une journée particulièrement remplie, Jornet a gravi 16 nouveaux sommets de plus de 4 000 mètres, dont le Mont Blanc (4 808 m) et les Grandes Jorasses (4 208 m) dans le massif du Mont Blanc. Le défi, connu sous le nom de « Alpine Connections Project », s’est achevé par l’ascension du Dôme (4 015 m) et de la Barre des Écrins (4 102 m), cette dernière nécessitant la traversée d’un glacier. Jornet a atteint la dernière base juste avant minuit le 1er septembre, et a fêté l’événement avec son équipe autour d’une pizza avant de rentrer à la maison. a déclaré Jornet à la fin de son voyage. Ce périple épuisant, mêlant endurance et technicité, restera gravé dans sa mémoire comme l’un de ses plus grands accomplissements. Déjà tourné vers de nouveaux horizons, Jornet évoquait en plaisantant son envie d’explorer les sentiers corses, réfléchissant au choix du matériel de trail pour le GR20. Une aventure qui, selon lui, pourrait parfaitement mêler défis sportifs et splendeur des paysages méditerranéens.
Qui est Nicolas ?
Je suis un passionné de course à pied avec plus de 15 ans d'expérience. Ayant débuté comme coureur amateur, j'ai progressivement affiné mes compétences en m'informant sur les meilleures pratiques d'entraînement, que je partage désormais avec mes lecteurs.
Mon objectif est de rendre la course accessible à tous, en proposant des conseils pratiques, des analyses techniques, et des méthodes adaptées à tous les niveaux.
Actuellement en cours de formation pour le DEJEPS (Diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport) spécialité Athlétisme, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.
Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34’16