Vous vous demandez à quel morphotype vous appartenez ? Êtes-vous plutôt endomorphe, ectomorphe ou mésomorphe ? Découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir sur le morphotype endomorphe : ses caractéristiques physiques, ses défis pour le sport et la musculation, ainsi que des conseils pour optimiser votre entraînement et votre alimentation si vous êtes endomorphe.
Qu’est-ce qu’un endomorphe ?
Le morphotype endomorphe est l’un des trois grands types de morphologies identifiés par le Dr William Sheldon dans les années 1940. Selon sa théorie, chaque individu présenterait une dominante dans l’un des trois somatotypes :
- Ectomorphe : fin, longiligne, peu musclé.
- Endomorphe : corps rond, tendance à stocker la graisse.
- Mésomorphe : musclé, athlétique, morphologie intermédiaire.
L’endomorphe se caractérise par une ossature et une musculature peu développées, une forte proportion de graisse corporelle et une difficulté à perdre du poids. C’est le morphotype le plus défavorisé pour les sports de force et de puissance.
Caractéristiques physiques d’un endomorphe
Voici les principaux traits physiques d’un endomorphe :
- Morphologie ronde, tendance à stocker la graisse.
- Ossature et musculature peu développées.
- Fort pourcentage de graisse corporelle.
- Ventre proéminent, tour de taille élevé.
- Bras et jambes ronds, peu musclés.
- Difficulté à perdre du poids.
Inconvénients et défis d’un endomorphe pour le sport et la musculation
Le morphotype endomorphe présente de nombreux défis pour le sport et la musculation :
- Prise de masse musculaire difficile.
- Définition musculaire ardue.
- Récupération lente après l’effort.
- Endurance musculaire faible.
- Puissance et force limitées.
- Morphologie peu adaptée aux sports de force.
Comment s’entraîner en fonction de son morphotype ?
Bien que l’endomorphe soit défavorisé pour la musculation, il peut tout de même optimiser ses résultats en adaptant son entraînement à sa morphologie. Voici quelques conseils pour améliorer vos séances si vous êtes endomorphe :
Fréquence d’entraînement
Les endomorphes doivent s’entraîner moins fréquemment que les autres morphotypes, en raison de leur capacité de récupération plus faible. Prévoyez 3 à 4 séances par semaine, en ciblant les grands groupes musculaires.
Intensité
Misez sur une intensité modérée, avec des charges moyennes (70 à 80% de votre 1RM) et des répétitions moyennes (10 à 15). Cela stimulera la prise de muscle sans trop fatiguer.
Volume
Augmentez progressivement le volume de vos séances, en ajoutant des séries et des exercices au fil des semaines. Visez 8 à 12 sets par groupe musculaire et par séance.
Récupération
Accordez-vous des temps de repos suffisants entre les séries (1 à 2 minutes) et les séances (48h minimum entre deux séances pour un même groupe musculaire). Votre capacité de récupération vous le demande.
Exercices
Privilégiez les exercices composés, qui sollicitent plusieurs articulations et groupes musculaires à la fois. Squats, développés, tractions, etc. Complétez avec des exercices d’isolation si besoin.
Quelle alimentation pour un endomorphe ?
L’alimentation est un élément clé pour optimiser sa perte de graisse et sa prise de muscle. Voici quelques conseils nutritionnels pour les endomorphes :
Apports caloriques
Calculez vos besoins caloriques quotidiens en fonction de votre poids, de votre taille et de votre activité physique. Retranchez 300 à 500 kcal par jour pour être en déficit calorique et favoriser la perte de graisse.
Macronutriments
Répartissez vos apports en macronutriments comme suit :
- Protéines : 1,6 à 2,2 g/kg de poids corporel.
- Glucides : 3 à 5 g/kg de poids corporel.
- Lipides : 0,8 à 1,2 g/kg de poids corporel.
Privilégiez les protéines maigres (viandes, poissons, œufs, produits laitiers), les glucides complexes (pâtes, riz, pommes de terre) et les lipides sains (huiles végétales, oléagineux, poissons gras).
Hydratation
Buvez au moins 1,5 à 2 litres d’eau par jour, en plus des boissons consommées pendant l’entraînement. L’hydratation est essentielle pour la récupération et la santé.
Compléments alimentaires
Certains compléments alimentaires peuvent être utiles pour les endomorphes :
- Protéines en poudre pour atteindre les objectifs protéiques.
- L-carnitine pour favoriser la combustion des graisses.
- Chromium pour réguler la glycémie.
- Caféine pour booster les performances.
Consultez un professionnel de santé avant de commencer toute complémentation.
Exemples de programmes pour endomorphes
Voici deux exemples de programmes d’entraînement adaptés aux endomorphes :
Programme de perte de graisse
- 4 séances par semaine.
- 8 à 10 sets par groupe musculaire et par séance.
- Charges moyennes (70-75% 1RM), 12 à 15 répétitions.
- 1 à 2 min de repos entre les séries.
- Exercices composés + quelques exercices d’isolation.
- Alimentation hypocalorique (-500 kcal/jour), riche en protéines et en fibres.
Programme de prise de masse
- 3 séances par semaine.
- 10 à 12 sets par groupe musculaire et par séance.
- Charges moyennes (70-80% 1RM), 10 à 15 répétitions.
- 1 à 2 min de repos entre les séries.
- Exercices composés + exercices d’isolation.
- Alimentation normocalorique, riche en protéines et en glucides complexes.
Conclusion
Le morphotype endomorphe présente de nombreux défis pour le sport et la musculation. En raison de sa morphologie ronde et de sa tendance à stocker la graisse, l’endomorphe doit travailler davantage pour atteindre ses objectifs physiques.Pour optimiser ses résultats, l’endomorphe doit adapter son entraînement (fréquence, intensité, volume) et son alimentation (apports caloriques, macronutriments, hydratation). Avec les bons réflexes et de la persévérance, l’endomorphe peut développer une silhouette plus tonique et équilibrée.
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Qui est Nicolas ?
Je suis un passionné de course à pied avec plus de 15 ans d'expérience. Ayant débuté comme coureur amateur, j'ai progressivement affiné mes compétences en m'informant sur les meilleures pratiques d'entraînement, que je partage désormais avec mes lecteurs.
Mon objectif est de rendre la course accessible à tous, en proposant des conseils pratiques, des analyses techniques, et des méthodes adaptées à tous les niveaux.
Actuellement en cours de formation pour le DEJEPS (Diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport) spécialité Athlétisme, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.
Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34’16