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L'ultra-traileuse Stéphanie Perriard se voit infliger une interdiction supplémentaire de 6 ans

L’ultra-traileuse Stéphanie Perriard se voit infliger une interdiction supplémentaire de 6 ans

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La coureuse de montagne suisse Stéphanie Perriard, déjà suspendue trois ans pour dopage, vient de se voir infliger une interdiction supplémentaire de six ans pour falsification, ce qui ternit encore un peu plus sa carrière autrefois prometteuse.

Ce nouveau coup porté à la réputation de Stéphanie Perriard résulte de sa tentative de manipuler le processus d’enquête, une démarche qui a laissé la communauté de l’ultra-running et les fans du monde entier dans l’incrédulité.

La saga a commencé lorsque Perriard a admis avoir utilisé et trafiqué des substances interdites, notamment le stéroïde interdit Sustanon, connu pour ses propriétés d’augmentation de la testostérone et de renforcement musculaire.

La procédure initiale, menée par Swiss Sport Integrity, a abouti à une suspension de trois ans et à une amende de 120 francs suisses, une sanction légèrement plus clémente que la suspension habituelle de quatre ans.

Mais l’histoire ne s’est pas arrêtée là.

Des révélations ultérieures provenant de sources tierces ont fait naître des soupçons quant aux tentatives de Perriard de violer sa suspension.

Ces soupçons ont été confirmés lorsqu’il a été découvert qu’elle avait activement tenté d’influencer l’enquête en sa faveur, en induisant les autorités en erreur et en faisant de fausses déclarations.

Cette violation flagrante du statut antidopage, qui interdit la falsification de tout élément du contrôle du dopage, a entraîné une interdiction supplémentaire.

Face à l’accumulation de preuves contre elle, Stéphanie Perriard a choisi d’accepter un nouvel accord proposé par Swiss Sports Integrity.

En vertu du statut antidopage, la sanction révisée comprend désormais une interdiction de six ans, réduite à sept ans, et une amende plus substantielle de 1 500 francs suisses.

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Cette amende s’ajoute à la suspension initiale de trois ans, ce qui porte l’interdiction totale à neuf ans.

Il est essentiel de souligner que les sanctions imposées par Swiss Sport Integrity transcendent le rôle de Perriard en tant qu’athlète.

Elles s’appliquent largement à toutes les activités sportives et s’étendent à d’autres rôles, tels que celui d’entraîneur.

Source : Inside The Games

Cela souligne le sérieux avec lequel Swiss Sports Integrity traite les violations du statut antidopage, assurant une approche globale pour maintenir l’intégrité des sports dans les différentes disciplines.

La déchéance de Stéphanie Perriard nous rappelle brutalement l’importance du respect des normes éthiques dans le sport.

L’utilisation de substances améliorant les performances a déjà entaché son héritage athlétique et maintenant, avec l’interdiction supplémentaire pour falsification, elle risque un exil prolongé de l’arène même qui a autrefois célébré ses exploits.

Perriard était autrefois une force dans le monde de l’ultra-running. Depuis 2018, elle a remporté cinq victoires dans des courses sous la marque UTMB et a obtenu un certain nombre d’autres résultats dans les dix premiers et sur le podium.

Alors que le monde du sport se penche sur ce développement choquant, l’histoire de Stéphanie Perriard a valeur d’avertissement.

Elle nous rappelle que toute tentative de manipulation du système met en péril des carrières et sape les principes qui sont à la base d’une compétition loyale et honnête.

À la suite de ce scandale, les projecteurs sur les efforts de lutte contre le dopage sont encore plus braqués, soulignant l’engagement permanent à préserver l’intégrité des sports à tous les niveaux.

Nicolas Fondateur de Athlé expliqué

Qui est Nicolas ?

Je suis un passionné de course à pied avec plus de 15 ans d'expérience. Ayant débuté comme coureur amateur, j'ai progressivement affiné mes compétences en m'informant sur les meilleures pratiques d'entraînement, que je partage désormais avec mes lecteurs.

Mon objectif est de rendre la course accessible à tous, en proposant des conseils pratiques, des analyses techniques, et des méthodes adaptées à tous les niveaux.

Actuellement en cours de formation pour le DEJEPS (Diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport) spécialité Athlétisme, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.

Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34’16

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