
Gordon Ramsay signe son grand retour en triathlon, et cette fois, c’est personnel.
Le chef étoilé de 58 ans, star internationale de la télévision, a franchi la ligne d’arrivée de l’Ironman 70.3 Luxembourg le dimanche 13 juillet, réussissant ainsi sa première compétition de ce type depuis plus d’un an, suite à un grave accident de vélo qui l’avait laissé marqué physiquement et moralement.
L’épreuve organisée dans la région de la Moselle a rassemblé plus de 2 500 concurrents : 1,9 km de nage, 90 km de vélo, puis un semi-marathon sur la rive luxembourgeoise du fleuve, avec un parcours traversant l’Allemagne, la France et le Luxembourg.
Pour Ramsay, l’enjeu n’était pas le chrono – même s’il boucle la course en 6h52’28 – mais de retrouver ce pilier inattendu dans sa vie : les sports d’endurance.
« Tellement heureux de pouvoir participer à cet @ironmantri, » a-t-il publié sur Instagram au départ, en partageant une photo avec sa femme Tana. « Il a fallu beaucoup de travail et d’entraînement pour revenir là où je suis aujourd’hui, et tout ça n’était que pour ce moment. »
À l’arrivée, son immense sourire et son bras levé en disent long : il enlace Tana, qui lui passe la médaille finisher autour du cou. « Ironman 70.3… terminé », écrit-il. « I’M BACK and Cooking! »
La relation de Ramsay avec les sports d’endurance est profonde : il a couru plusieurs marathons, participé aux championnats du monde Ironman à Kona en 2013, et a utilisé le triathlon comme exutoire physique et mental, face à la pression de ses nombreux restaurants et au rythme effréné de ses tournages.
« C’est ma façon de me détendre et de me ressourcer, » expliquait-il dans Impact Magazine. « Ça m’aide à rassembler mes idées, à faire le vide après un service intense ou un client difficile. C’est mon échappatoire. »
Mais tout a été mis sur pause en juin 2024 lorsqu’un accident de vélo lui cause un énorme hématome sur le torse. Sans fracture, mais suffisamment grave pour l’écarter de l’entraînement plusieurs mois. Dans une vidéo, il remercie le personnel médical tout en rappelant l’importance du casque : « Je suis chanceux d’être là… ça m’a vraiment secoué. » Il se décrira plus tard en plaisantant comme une « patate violette » et s’est éloigné longuement des compétitions.
En avril 2025, Ramsay redémarre enfin : il partage de nouvelles images d’un stage sur les falaises côtières en Cornouailles. « Pas de raccourcis, pas d’excuses. Rien que de la sueur, la mer, les côtes et des efforts sérieux », écrit-il.
La course de dimanche dernier était son vrai test de retour. Malgré la discrétion demandée par l’organisation, Ramsay a lui-même révélé sa présence quelques heures avant le départ, lançant un « Good morning Luxembourg! » et un énergique « LFG!!! »
Le parcours Ironman 70.3 Luxembourg est aussi beau que redoutable : nage dans la Moselle côté allemand, vélo à travers la France et le Luxembourg, puis 21,1 km de course à pied sur la berge luxembourgeoise jusqu’à Remich. Un triple défi et surtout un symbole fort : trois pays, une rivière, un long chemin vers la ligne de départ retrouvée.
Pour Ramsay, il ne s’agissait pas seulement de recommencer à courir, mais de retrouver une part de lui-même mise à terre l’an passé, mais jamais abattue. Avec la ligne d’arrivée derrière lui et Tana à ses côtés, le chef à la personnalité de feu a laissé parler l’instant :
« Ironman 70.3… terminé. I’M BACK. »
Qui est Nicolas ?
Je suis un passionné de course à pied avec plus de 15 ans d'expérience. Ayant débuté comme coureur amateur, j'ai progressivement affiné mes compétences en m'informant sur les meilleures pratiques d'entraînement, que je partage désormais avec mes lecteurs.
Mon objectif est de rendre la course accessible à tous, en proposant des conseils pratiques, des analyses techniques, et des méthodes adaptées à tous les niveaux.
Actuellement en cours de formation pour le CQP Animateur d’athlétisme option « athlé forme santé », préparateur mental et nutritionniste sportif diplômé, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.
Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34'16