La Russie veut organiser les JO d'été et d'hiver, malgré sa suspension du Mouvement olympique
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La Russie a récemment exprimé sa volonté ferme d’organiser à la fois les Jeux olympiques d’été et d’hiver dans les années à venir. Cette déclaration intervient alors que le pays est toujours suspendu du Mouvement olympique en raison de la guerre en Ukraine et de violations répétées de la Charte olympique.

Mikhaïl Degtiarev, ministre russe des Sports et président du Comité olympique russe (ROC), a confirmé lors d’un entretien auprès de l’agence TASS que Moscou compte déposer des candidatures pour accueillir de futures éditions des Jeux olympiques, malgré les obstacles politiques actuels.

⚠️ Un contexte de suspension et de tensions géopolitiques

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, la majorité des fédérations sportives internationales ont suivi les recommandations du CIO (Comité International Olympique) en excluant la participation des athlètes russes et biélorusses des compétitions internationales .
En octobre 2023, les sanctions contre le ROC se sont intensifiées lorsque le Comité olympique russe a incorporé des organisations sportives issues de territoires ukrainiens occupés : Donetsk, Lougansk, Zaporijia et Kherson. Le CIO a qualifié cette décision de “violation grave de la Charte olympique”, entraînant la suspension officielle de la Russie de l’ensemble du Mouvement olympique .

🏟️ Un rappel de l’expertise russe dans l’organisation d’événements mondiaux

Malgré cette mise à l’écart, la Russie insiste sur sa capacité à organiser des Jeux d’envergure mondiale. Degtiarev a mentionné les Jeux olympiques de Moscou en 1980, les Jeux d’hiver de Sotchi en 2014 ainsi que la Coupe du Monde FIFA 2018 comme preuve du savoir-faire russe en matière d’organisation et d’infrastructures sportives .

« Nous soumettrons nos candidatures et nous serons prêts à organiser les Jeux au plus haut niveau, comme nous l’avons fait auparavant. », a affirmé Degtiarev.

🕊️ Le sport comme instrument de diplomatie et d’unité

Selon Degtiarev, les compétitions alternatives comme les Jeux de l’Amitié ou les Jeux de la Bonne Volonté ne représentent pas une véritable solution pour les athlètes russes. Le ministre des Sports a insisté sur le retour complet au sein de la famille olympique comme étant la seule voie durable pour le sport russe.

« Il ne doit y avoir aucun boycott. Le Mouvement olympique doit unir le monde, pas le diviser. »

Ce discours fait écho à une posture diplomatique stratégique, cherchant à désassocier le sport de la géopolitique, bien que la communauté internationale demeure largement opposée à un retour rapide de la Russie dans le système olympique .

🎯 Une stratégie à long terme malgré peu d’options à court terme

Alors que les Jeux olympiques d’hiver de Milan-Cortina 2026 approchent et que les hôtes ne sont pas encore désignés pour après 2032, la Russie semble vouloir se repositionner progressivement sur l’échiquier sportif mondial.
Néanmoins, l’accueil d’une nouvelle édition olympique reste improbable tant que les conditions actuelles de suspension perdurent, et que les tensions internationales autour de la guerre en Ukraine ne s’atténuent pas.

📌 En résumé :

  • La Russie souhaite redevenir un hôte olympique, malgré sa suspension imposée par le CIO.
  • Cette ambition vise à réaffirmer sa légitimité sportive et diplomatique sur la scène mondiale.
  • Les chances réelles d’organisation à court terme restent extrêmement faibles sans normalisation de la situation géopolitique.

📚 Sources & études citées :

IOC Statement on the Situation in Ukraine. Comité International Olympique, mars 2022
Suspension of the Russian Olympic Committee. CIO, octobre 2023
Faits marquants : Moscou 1980, Sotchi 2014, FIFA World Cup 2018. Rapport du CIO
Étude indépendante – Politisation du sport international depuis 2022, Université de Lausanne, 2024

Nicolas Dayez, Fondateur de Athlé expliqué

Qui est Nicolas ?

Je suis un passionné de course à pied avec plus de 15 ans d'expérience. Ayant débuté comme coureur amateur, j'ai progressivement affiné mes compétences en m'informant sur les meilleures pratiques d'entraînement, que je partage désormais avec mes lecteurs.

Mon objectif est de rendre la course accessible à tous, en proposant des conseils pratiques, des analyses techniques, et des méthodes adaptées à tous les niveaux.

Actuellement en cours de formation pour le CQP Animateur d’athlétisme option « athlé forme santé », préparateur mental et nutritionniste sportif diplômé, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.

Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34'16

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