Hoka Clifton 10 Test et avis
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La Hoka Clifton 10 s’impose comme la chaussure de running la plus confortable et la plus aboutie de la gamme Clifton, grâce à un amorti encore plus généreux, une tige repensée et un chaussant élargi, tout en conservant la légèreté et la stabilité qui ont fait la réputation de la marque.

Après plusieurs semaines de test sur route, chemins et tapis, voici mon avis détaillé, nourri d’expériences concrètes et d’analyses techniques, pour vous aider à savoir si la Clifton 10 est la chaussure qu’il vous faut pour vos prochains kilomètres.

La Clifton 10, la promesse d’un confort ultime

Dès les premiers pas, la Hoka Clifton 10 surprend par la douceur de son amorti et la sensation de légèreté sous le pied. Ce modèle, sorti le 15 avril 2025, marque un tournant dans la gamme avec une semelle encore plus épaisse (42 mm au talon), un drop de 8 mm et une tige en mesh jacquard ultra-respirant.

L’objectif affiché par Hoka : offrir une expérience de course plus moelleuse, plus stable et plus confortable, sans sacrifier la dynamique ni la polyvalence.

Hoka Clifton 10 vue de côté

Présentation rapide : A qui s’adresse la Clifton 10 ?

La Clifton 10 cible les coureurs à la recherche d’une chaussure polyvalente pour l’entraînement quotidien, les sorties longues et la récupération. Elle conviendra aussi bien aux débutants qu’aux coureurs confirmés, notamment ceux qui privilégient le confort et la protection des articulations. Son chaussant élargi et sa stabilité accrue séduiront aussi les gabarits plus lourds ou les pieds larges, souvent délaissés par les modèles plus étroits.

Caractéristiques techniques : ce qui change sur la Clifton 10

CaractéristiqueClifton 10 HommeClifton 10 Femme
Poids278 g227 g
Stack (talon/avant-pied)42 mm / 34 mm38 mm / 30 mm
Drop8 mm8 mm
Type de mousseEVA mouléeEVA moulée
TigeMesh jacquardMesh jacquard
Prix conseillé150-180 €150-180 €

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Voir le modèle femme sur Hoka

Les nouveautés marquantes

  • Meilleur amorti : +3 mm de mousse par rapport à la Clifton 9, pour une absorption des chocs maximale.
  • Drop augmenté : passage de 5 mm à 8 mm, favorisant une foulée plus fluide et stable sur les longues distances.
  • Chaussant élargi : embout plus spacieux, idéal pour les pieds larges ou les longues sorties où le pied gonfle.
  • Tige en mesh jacquard : respirabilité et maintien améliorés, sensation de seconde peau.
  • Semelle extérieure renforcée : caoutchouc Durabrasion pour une meilleure durabilité et une adhérence fiable sur route.

Mon expérience terrain : premières sensations et anecdotes

Dès la première sortie, j’ai ressenti ce fameux “effet Hoka” : une impression de flotter, le pied parfaitement calé, sans aucune gêne ni point de pression. J’ai enchaîné des footings lents, des sorties longues de 20 km et même quelques séances de fractionné léger. À chaque fois, la Clifton 10 a su offrir un amorti moelleux mais jamais “mou”, avec une transition talon-avant-pied très naturelle grâce au MetaRocker. Sur une sortie pluvieuse, j’ai particulièrement apprécié la tenue de route de la semelle, même sur les passages mouillés.

Une anecdote marquante : lors d’un week-end à la mer, j’ai couru sur une digue en béton, surface réputée traumatisante. Habituellement, mes genoux me rappellent vite à l’ordre. Avec la Clifton 10, aucune douleur, même après 15 km. J’ai même prolongé la sortie, grisé par le confort sous le talon. C’est là que j’ai compris que cette chaussure pouvait devenir ma référence pour les longues distances.

Hoka Clifton 10 vue de côté

Confort et amorti : la signature Hoka portée à son apogée

L’amorti est sans conteste le point fort de la Clifton 10. La mousse EVA moulée, plus généreuse, absorbe parfaitement les chocs, même pour les coureurs lourds ou lors des séances de récupération. Contrairement à la Clifton 9, jugée trop ferme par certains, la 10 retrouve ce moelleux caractéristique qui a fait le succès de la gamme.

Le drop de 8 mm, associé au MetaRocker, favorise une foulée fluide, limite la fatigue sur les longues distances et protège efficacement les articulations. Même après 2 heures de course, je n’ai ressenti ni échauffement ni douleur plantaire, un vrai plus pour les marathoniens ou les coureurs en reprise.

Maintien et ajustement : un chaussant plus universel

La nouvelle forme (last) de la Clifton 10 offre plus d’espace à l’avant-pied, ce qui améliore nettement le confort pour les pieds larges ou en cas de gonflement. Le système de laçage à double verrouillage permet d’ajuster précisément le maintien, évitant tout glissement du talon ou frottement sur le dessus du pied.

Hoka Clifton 10 vue de derrière

J’ai un pied plutôt fin, et malgré l’élargissement, je n’ai pas ressenti de flottement grâce à la possibilité de serrer les lacets sans créer de points de pression. Après quelques sorties, la tige s’est assouplie, épousant parfaitement la forme de mon pied.

Respirabilité et tige : un mesh jacquard efficace

La tige en mesh jacquard de la Clifton 10 assure une excellente respirabilité, même lors des sorties estivales ou sur tapis. J’ai couru plusieurs fois sous 25°C, et mes pieds sont restés au sec, sans sensation d’étouffement. Le mesh épouse bien le pied, sans créer de plis ni de zones de frottement, même après 20 km.

Dynamisme et polyvalence : pour quel usage ?

La Clifton 10 n’est pas une chaussure de compétition ni de fractionné intensif. Son terrain de jeu, c’est l’entraînement quotidien, les sorties longues, la récupération et les footings à allure modérée. Elle excelle sur route, mais se défend aussi sur chemins stables ou gravillons, grâce à sa semelle extérieure bien crantée.

Hoka Clifton 10 vue de la semelle extérieure

J’ai tenté quelques accélérations : la chaussure reste stable, mais le rebond est modéré. Pour les séances rapides, je préfère des modèles plus dynamiques. En revanche, pour les sorties longues ou les jours de fatigue, la Clifton 10 est imbattable en confort.

Durabilité et usure : que vaut la clifton 10 sur la durée ?

Après 250 km, la semelle extérieure montre une usure très raisonnable, surtout sur les zones renforcées en caoutchouc. Le mesh n’a pas bougé, pas de déchirure ni de déformation. Seul bémol : la mousse EVA, comme souvent chez Hoka, a tendance à se tasser légèrement après 300-400 km, ce qui peut réduire le moelleux initial pour les coureurs lourds ou les gros volumes.

Points forts et points faibles : mon verdict honnête

Points forts :

  • Amorti exceptionnel : idéal pour la récupération, les longues distances et les coureurs lourds.
  • Confort immédiat : pas de rodage nécessaire, chaussant élargi et tige douce.
  • Stabilité : drop de 8 mm et semelle large, parfait pour les coureurs en quête de sécurité.
  • Respirabilité : mesh jacquard efficace, même en été.
  • Durabilité correcte : semelle extérieure renforcée, usure modérée.

Points faibles :

  • Dynamisme limité : rebond modéré, peu adaptée aux séances rapides.
  • Poids en légère hausse : la version homme dépasse les 278 g, ce qui peut gêner les amateurs de légèreté extrême.
  • Prix élevé : positionnement premium, mais justifié par la qualité et la technologie.

Hoka Clifton 10 vue de côté

Pour qui la Hoka Clifton 10 est-elle faite ?

La Clifton 10 s’adresse avant tout :

  • Aux coureurs recherchant un amorti maximal pour protéger leurs articulations.
  • À ceux qui privilégient le confort sur les longues distances ou lors de la récupération.
  • Aux pieds larges ou sensibles, grâce à son chaussant élargi et sa tige douce.
  • Aux coureurs de tous niveaux, du débutant au marathonien, qui veulent une chaussure fiable et polyvalente.

Elle conviendra moins aux compétiteurs purs ou aux amateurs de sensations “racing”, qui préféreront des modèles plus dynamiques et légers.

Mon avis final : la clifton 10, la meilleure Clifton jamais conçue ?

Après plusieurs semaines d’utilisation, je peux affirmer que la Hoka Clifton 10 est la meilleure Clifton que j’ai testée à ce jour. Elle réussit le pari d’offrir un amorti encore plus généreux sans sacrifier la stabilité ni la polyvalence. Son chaussant élargi et sa tige respirante en font une alliée de choix pour les longues distances, la récupération ou les coureurs en quête de confort absolu.

Si vous cherchez une chaussure fiable, confortable et durable pour vos entraînements quotidiens, la Clifton 10 est un investissement sûr. Son prix élevé se justifie par la qualité des matériaux et la technologie embarquée. Pour moi, elle s’impose comme la référence du moment pour les runners qui veulent courir loin, longtemps, et sans douleur.

Conclusion : la Hoka Clifton 10, un choix de confiance pour les coureurs exigeants

La Hoka Clifton 10 coche toutes les cases du confort, de la stabilité et de la polyvalence. Elle s’adresse à tous ceux qui veulent courir loin, longtemps, sans sacrifier la protection ni le plaisir. Après l’avoir testée sur tous types de terrains et de distances, je la recommande sans réserve à tous les coureurs en quête d’une chaussure fiable, durable et ultra-confortable. Un vrai coup de cœur, et sans doute la meilleure Clifton jamais conçue.

Où se procurer la Hoka Clifton 10 ?

Voir le modèle homme sur Hoka

Voir le modèle femme sur Hoka

FAQ : Questions fréquentes

La Clifton 10 taille-t-elle normalement ?

Oui, la chaussure taille “true to size”. Prendre votre pointure habituelle suffit dans la majorité des cas.

Peut-on l’utiliser pour le marathon ?

Absolument, c’est même l’un de ses points forts. Son amorti protège sur la durée, et son confort limite les risques d’ampoules ou de douleurs plantaires.

Convient-elle aux coureurs lourds ?

Oui, la Clifton 10 est particulièrement adaptée aux gabarits lourds grâce à son amorti renforcé et sa stabilité accrue.

Est-elle adaptée aux pieds larges ?

Oui, le chaussant a été élargi, et la tige en mesh s’adapte bien aux différentes morphologies de pied.

Quelle est la durée de vie moyenne ?

Comptez entre 500 et 700 km selon votre poids et votre foulée, ce qui est dans la moyenne haute pour une chaussure de ce type.

Nicolas Dayez, Fondateur de Athlé expliqué

Qui est Nicolas ?

Je suis un passionné de course à pied avec plus de 15 ans d'expérience. Ayant débuté comme coureur amateur, j'ai progressivement affiné mes compétences en m'informant sur les meilleures pratiques d'entraînement, que je partage désormais avec mes lecteurs.

Mon objectif est de rendre la course accessible à tous, en proposant des conseils pratiques, des analyses techniques, et des méthodes adaptées à tous les niveaux.

Actuellement en cours de formation pour le CQP Animateur d’athlétisme option « athlé forme santé », préparateur mental et nutritionniste sportif diplômé, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.

Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34'16

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