
À l’approche du marathon de Paris 2025, le 7ᵉ Observatoire du Running, réalisé par Union Sport & Cycle, révèle les évolutions marquantes de la pratique de la course à pied en France.
Avec 12,4 millions de pratiquants réguliers, une féminisation croissante et des records d’inscriptions aux courses, le running confirme son statut de sport incontournable. Découvrez les chiffres clés, les comportements des coureurs et les défis à relever pour l’avenir.
Une pratique en plein essor
La course à pied : un phénomène national
Depuis plusieurs années, le running s’est imposé comme une activité phare en France. Accessible à tous, il attire autant les débutants que les coureurs confirmés. En 2025, 66 % des pratiquants courent au moins trois fois par semaine, contre 58 % en 2023.
Caractéristiques principales :
- 12,4 millions de pratiquants réguliers, soit près d’un Français sur cinq.
- Une pratique qui séduit toutes les générations, avec un pic chez les 55-64 ans.
- Une diversité des lieux de pratique : campagne (65 %), ville (60 %), forêt (51 %).
Pourquoi court-on ? Les motivations des Français
Les raisons qui poussent les Français à courir varient selon leur profil :
- Santé et bien-être : Entretenir son corps et évacuer le stress sont les principales motivations.
- Challenge personnel : Les jeunes (18-24 ans) courent davantage pour se dépasser.
- Contact avec la nature : Les traileurs privilégient le plaisir et la liberté qu’offre cette discipline.
Record d’inscriptions aux courses
Une explosion des participations
En 2024, la ligne d’arrivée a été franchie 2,96 millions de fois, soit une augmentation de 27 % par rapport à 2023. Ce record témoigne de l’engouement croissant pour les compétitions.
Chiffres clés :
- 11 334 courses organisées en France en 2024.
- Distances plébiscitées : 10 km route (52 %), trail court (40 %).
- Une féminisation notable : 35 % des finishers sont des femmes, contre 30 % en 2019.
La frénésie du dossard
Avec l’augmentation du nombre de coureurs, décrocher un dossard devient un véritable défi. En 2024, 45 % des coureurs n’ont pas pu s’inscrire à une course faute de places disponibles.
La féminisation du running
Des progrès significatifs mais des freins persistants
La pratique féminine gagne du terrain avec une quasi-parité parmi les pratiquants réguliers (48 % femmes). Cependant, des obstacles subsistent :
- Insécurité : 15 % des femmes déclarent se sentir vulnérables lors de leurs sorties.
- Situations problématiques : Plus de la moitié des runneuses ont déjà été confrontées à des incidents pendant leurs séances.
Les stratégies adoptées incluent l’adaptation des parcours et l’évitement des horaires tardifs pour garantir leur sécurité.
L’impact économique du running
Des dépenses en hausse
Le panier moyen annuel des runners atteint désormais 554 €, avec un pic à 623 € chez les coureurs intensifs. Cette augmentation s’explique par :
- Le prix moyen d’une paire de chaussures de running fixé à 131 €, en hausse de 14 € par rapport à 2023.
- Une forte demande pour les équipements haut de gamme intégrant des technologies avancées comme les plaques carbone.
Un marché florissant
Le running représente un secteur économique majeur évalué à environ 1 milliard d’euros, porté par l’innovation et le marketing autour des produits éco-conçus.
Mon expérience avec le running
Lors du semi-marathon de Paris 2024, j’ai été frappé par l’énergie collective qui se dégageait du peloton. Ce jour-là, j’ai vu autant d’amateurs que d’athlètes confirmés partager un même objectif : franchir la ligne d’arrivée. Ce moment m’a rappelé que le running est bien plus qu’un sport individuel ; c’est une expérience humaine et sociale unique.
Les défis pour l’avenir du running
Vers une pratique plus inclusive
Pour répondre aux attentes des coureurs et encourager davantage de femmes à pratiquer sans crainte, plusieurs initiatives sont nécessaires :
- Développer des infrastructures sécurisées (parcours éclairés).
- Sensibiliser sur le harcèlement dans le sport grâce à des campagnes éducatives comme Run for Equality.
Répondre à la demande croissante
Avec l’explosion du nombre de participants aux courses, il est essentiel d’augmenter la capacité d’accueil et d’améliorer la gestion logistique pour éviter la frustration liée aux inscriptions limitées.
Conclusion : Le running, un sport en pleine transformation
L’Observatoire du Running 2025 met en lumière une discipline dynamique et en constante évolution. Avec une pratique qui se diversifie et se féminise, le running continue d’attirer toutes les générations. Cependant, pour garantir son développement durable et inclusif, il est crucial de relever les défis liés à l’insécurité féminine et à la gestion logistique des événements.
Que vous soyez amateur ou confirmé, le running reste une activité accessible qui allie bien-être physique et dépassement personnel. Alors chaussez vos baskets et rejoignez cette grande communauté qui ne cesse de grandir !
FAQ
Qu’est-ce que l’Observatoire du Running 2025 ?
L’Observatoire du Running 2025 est une étude annuelle réalisée par Union Sport & Cycle. Elle analyse les évolutions de la pratique de la course à pied en France, incluant les comportements des coureurs, les tendances économiques et les défis sociétaux.
Combien de Français pratiquent le running en 2025 ?
En 2025, 12,4 millions de Français pratiquent le running régulièrement, soit près d’un Français sur cinq. Cette pratique séduit toutes les générations, avec un pic chez les 55-64 ans.
Pourquoi les Français courent-ils ?
Les motivations principales sont :
- Santé et bien-être : Entretenir son corps et évacuer le stress.
- Challenge personnel : Se dépasser physiquement et mentalement.
- Contact avec la nature : Profiter des paysages et de la liberté qu’offre le trail.
Quels sont les lieux de pratique privilégiés ?
Les coureurs pratiquent dans divers environnements :
- Campagne (65 %).
- Ville (60 %).
- Forêt (51 %).
- Parcs urbains (46 %).
- Bord de mer (28 %).
Combien de courses ont été organisées en France en 2024 ?
En 2024, 11 334 courses ont été organisées en France, incluant des trails, des courses sur route et des cross-country. Cela représente une augmentation significative par rapport aux années précédentes.
Quels sont les freins à la pratique féminine du running ?
Les principaux freins sont :
- Insécurité : 15 % des femmes se sentent vulnérables lors de leurs sorties.
- Situations problématiques : Plus de la moitié des runneuses ont déjà affronté des incidents pendant leurs séances.
Quel est le panier moyen annuel des runners en 2025 ?
Le panier moyen annuel atteint 554 €, avec un pic à 623 € chez les coureurs intensifs. Les dépenses incluent principalement l’achat d’équipements comme les chaussures (prix moyen : 131 €).
Quelles initiatives pour rendre le running plus inclusif ?
Pour encourager une pratique inclusive, plusieurs actions sont proposées :
- Développer des infrastructures sécurisées (parcours éclairés).
- Sensibiliser sur le harcèlement dans le sport via des campagnes éducatives comme Run for Equality.
Quels sont les défis pour l’avenir du running ?
Les principaux défis incluent :
- Augmenter la capacité d’accueil des courses face à la demande croissante.
- Répondre aux attentes des femmes pour garantir leur sécurité pendant la pratique.
Comment l’Observatoire du Running impacte-t-il le marché économique ?
Le running représente un secteur économique majeur évalué à environ 1 milliard d’euros. Il est porté par l’innovation dans les équipements éco-conçus et par une forte demande pour les produits haut de gamme.
Qui est Nicolas ?
Je suis un passionné de course à pied avec plus de 15 ans d'expérience. Ayant débuté comme coureur amateur, j'ai progressivement affiné mes compétences en m'informant sur les meilleures pratiques d'entraînement, que je partage désormais avec mes lecteurs.
Mon objectif est de rendre la course accessible à tous, en proposant des conseils pratiques, des analyses techniques, et des méthodes adaptées à tous les niveaux.
Actuellement en cours de formation pour le CQP Animateur d’athlétisme option « athlé forme santé », préparateur mental et nutritionniste sportif diplômé, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.
Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34'16