Salomon Phantasm : Le test complet
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Avec la Salomon Phantasm, les Français ont élargi leur line-up pour la course sur route. Une construction dynamique associée à une plaque rigide à l’avant-pied promet beaucoup de dynamisme. Pour savoir comment cette chaussure de running se comporte sur la route, lisez la suite.

Salomon Phantasm : Fiche technique

  • Poids : 242 g – hommes et 204 g – femmes
  • Drop : 9 mm (27 mm / 36 mm)
  • Stabilité : Neutre
  • Surface : Route
  • Poids du coureur : Moins de 85kg pour les hommes et les femmes
  • Prix : 150€

À propos de la Phantasm de Salomon

L’année dernière déjà, Salomon a ajouté une nouvelle catégorie de vitesse à son assortiment. Le modèle d’entrée de gamme est la Spectur, qui offre un entraînement pour les coureurs du talon et du métatarse. La Phantasm décrite ici est une catégorie plus rapide. Équipé d’une plaque en nylon à l’avant-pied, il est, de par ses caractéristiques, un entraîneur de vitesse typique. La S/LAB Phantasm n’a pas de plaque dans la semelle intermédiaire et est donc un coureur rapide pour les distances plus courtes. En tête de liste se trouve la S/LAB Phantasm CF, qui représente le choix idéal pour la compétition grâce à la plaque en fibre de carbone intégrée.

Salomon Phantasm : Le test complet

Confort et ajustement

Le matériau utilisé pour la partie supérieure s’appelle Matryx. Il s’agit d’un tissu tissé avec des fibres d’aramide, qui offre une bonne liberté de mouvement. Comparé au mesh, le matériau n’est pas aussi souple, mais beaucoup plus fin et solide. Des renforts sur et sous le matériau permettent, en combinaison avec la coque de talon, un maintien solide dans la chaussure de running. Malgré la finesse du matériau, la Phantasm est très confortable sur le pied. Pour cela, il faut toutefois que la forme soit optimale pour le pied. Si le pied est un peu trop étroit, le matériau se plisse très rapidement. Le confort en pâtit malheureusement, mais la chaussure reste tout de même très stable.

Salomon Phantasm : Le test complet

Amorti et adhérence

La semelle intermédiaire en Energy Surge Foam est un mélange d’EVA et d’oléfine (OBC). A l’avant-pied se trouvent les Energy Blades en nylon, qui se situent entre les deux couches de la semelle intermédiaire. Pour la structure générale de la semelle intermédiaire, Salomon s’oriente vers la géométrie Rocker. L’ensemble de ces caractéristiques apporte une bonne dynamique sur la piste de course. La sensation de course est très entraînante, mais pas trop agressive. Le niveau d’amorti est équilibré et les pas sur le talon sont bien amortis. Comme il se doit pour une chaussure de running Salomon, la semelle extérieure est composée d’un mélange de caoutchouc Contagrip, ce qui assure une très bonne adhérence.

Salomon Phantasm : Le test complet

Test terrain

La sensation de marche confère une bonne dynamique dès le premier pas. C’est surtout le mélange de la semelle intermédiaire, qui fonctionne bien, qui convainc. La mousse amortit bien, mais sa structure incurvée facilite le déroulement du pied. Si l’on pousse sur l’avant-pied, les Energy Blades interviennent et soutiennent agréablement cette action. Mais la Phantasm est également agréable à courir dans des zones de rythme plus détendues. La condition préalable est toutefois un style de course sur le métatarse et bien sûr sur l’avant-pied. Pour les coureurs sur talon, je ne vois que des limites à cette chaussure de running. Il faut également tenir compte de la forme. Le pied doit s’adapter parfaitement à la chaussure, sinon la formation de plis réduit le plaisir de courir.

Salomon Phantasm : Le test complet

Conclusion sur le Phantasm de Salomon

La Phantasm de Salomon me convainc beaucoup en tant que chaussure de vitesse. La sensation de course avec la plaque en nylon n’est pas trop agressive, mais elle pousse quand même bien vers l’avant – à condition que la chaussure de running s’adapte parfaitement au pied.

Où se procurer la Salomon Phantasm ?

Nicolas Dayez, Fondateur de Athlé expliqué

Qui est Nicolas ?

Je suis un passionné de course à pied avec plus de 15 ans d'expérience. Ayant débuté comme coureur amateur, j'ai progressivement affiné mes compétences en m'informant sur les meilleures pratiques d'entraînement, que je partage désormais avec mes lecteurs.

Mon objectif est de rendre la course accessible à tous, en proposant des conseils pratiques, des analyses techniques, et des méthodes adaptées à tous les niveaux.

Actuellement en cours de formation pour le CQP Animateur d’athlétisme option « athlé forme santé », préparateur mental et nutritionniste sportif diplômé, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.

Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34'16

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