FFA La Fédération donne un nouvel élan au running en France avec sa stratégie ambitieuse
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La Fédération Française d’Athlétisme (FFA) poursuit sa transformation ambitieuse du running en France. Réunie en Comité Directeur exceptionnel le 12 novembre 2025, la FFA a dévoilé une série de mesures structurantes destinées à redynamiser la pratique de la course à pied sur l’ensemble du territoire.

Cette nouvelle stratégie running constitue un tournant majeur pour l’instance, qui entend devenir l’acteur de référence du running français, tant auprès des licenciés que des millions de pratiquants libres.

Face à un contexte où la course à pied connaît un essor remarquable, les initiatives fédérales visent à sécuriser, encadrer et valoriser une pratique en plein développement.

Un marché du running en pleine expansion

Le secteur du running en France vit une période de dynamisme sans précédent. Le pays compte désormais des millions de pratiquants réguliers, et les courses hors stade enregistrent chaque année un nombre record de participants, confirmant l’attractivité croissante de la discipline. Le calendrier national recense des milliers d’épreuves de course à pied, ce qui témoigne de la vitalité du marché du running et de l’engagement croissant des acteurs privés et institutionnels.

L’engagement croissant des clubs FFA

Au sein du réseau fédéral, l’intégration du running s’est fortement accélérée. Aujourd’hui, plusieurs milliers de clubs FFA proposent des sections running, qui représentent une part importante de l’ensemble des licenciés de la Fédération. Cette dynamique confirme que la course à pied n’est plus une activité périphérique, mais un pilier majeur des activités fédérales, au même titre que l’athlétisme sur piste.

L’enjeu stratégique des pratiquants libres

Au‑delà du réseau associatif, la FFA accompagne aussi la pratique libre en compétition. Depuis la suppression du certificat médical obligatoire, des millions de pratiquants non licenciés ont réalisé le Parcours de Prévention Santé (PPS), mis en place pour garantir un cadre de pratique plus sûr. Ce volume illustre l’ampleur de l’influence fédérale, qui dépasse largement le seul périmètre des clubs et des licenciés traditionnels.

La vision stratégique de la FFA

Face à cette dynamique, la FFA a défini une ambition claire : devenir l’acteur de référence du running en France. Pour y parvenir, la fédération structure son action autour de deux priorités essentielles : développer des services à forte valeur ajoutée pour l’ensemble des acteurs du running (coureurs, clubs, organisateurs, structures déconcentrées) et recruter de nouveaux pratiquants autonomes tout en fidélisant les licenciés actuels. Cette stratégie vise à installer une offre fédérale lisible, moderne et attractive.

Sécurité de la pratique et coaching santé

La sécurité de la pratique s’impose comme l’un des piliers de cette nouvelle stratégie. La FFA prévoit des contenus de coaching santé adaptés à tous, élaborés avec des experts de la santé et de l’entraînement, afin d’accompagner les coureurs dans la prévention des blessures et la gestion de leur charge d’entraînement. L’objectif est de permettre à chaque pratiquant de progresser durablement, de courir en confiance et de rester actif sur le long terme.

DataRunning : une plateforme numérique innovante

L’une des innovations majeures de cette stratégie running est la création de DataRunning, une plateforme numérique destinée à transformer l’expérience des coureurs. Cet outil permettra à chaque pratiquant de suivre sa progression, de comparer ses performances et d’accéder à des données personnalisées issues de la base de données fédérale. Grâce à des milliers d’événements référencés, DataRunning promet de devenir un véritable tableau de bord du running français, utile autant pour les coureurs que pour les clubs et les organisateurs.

Pass Prévention Santé 2.0 : un dispositif clé

Le Pass Prévention Santé (PPS) évolue pour devenir un Pass Prévention Santé 2.0, pensé comme un outil central de la stratégie fédérale. Ce pass annuel bénéficiera d’une validité étendue et d’options de services supplémentaires, avec un coût symbolique destiné à financer les infrastructures de prévention et de sensibilisation. Cette évolution, parfois perçue comme controversée, a pour vocation de soutenir les investissements en santé publique liés à la course à pied et d’offrir plus de valeur ajoutée aux pratiquants.

Un soutien renforcé aux clubs et entraîneurs

La FFA structure un parcours national de formation des entraîneurs running, afin de garantir un encadrement homogène et sécurisé sur tout le territoire. Cette démarche vise à créer une communauté d’entraîneurs compétents et certifiés, capables de proposer des séances adaptées, du débutant au coureur confirmé. Les clubs bénéficient également de nouveaux outils digitaux et de ressources pour mieux accueillir, former et fidéliser leurs adhérents.

Simplification de l’accès aux événements labellisés

Parmi les mesures concrètes figure la simplification des inscriptions aux événements labellisés FFA. La fédération souhaite réduire les freins administratifs, fluidifier le parcours de participation et améliorer l’expérience utilisateur des coureurs comme des organisateurs. L’objectif est de rendre le running compétitif plus lisible, plus accessible et plus attractif, en particulier pour les nouveaux pratiquants.

Modernisation de Calorg et outils pour organisateurs

La plateforme Calorg, dédiée à la gestion des courses et aux échanges entre organisateurs et FFA, fait l’objet d’une modernisation en profondeur. Avec des interfaces plus intuitives et des fonctionnalités élargies, l’outil doit permettre une meilleure coordination du calendrier, une simplification des démarches et une centralisation des informations. Cette modernisation répond au besoin d’un écosystème du running mieux structuré et mieux outillé.

L’ambition de devenir l’acteur central du running français

L’ambition affichée par la FFA de devenir l’acteur central du running français s’appuie sur un marché à forte croissance. Le running en France représente une manne économique considérable, avec des millions de pratiquants réguliers et un nombre croissant de participants aux événements sportifs. Dans ce contexte, la FFA cherche à affirmer son rôle de référence institutionnelle tout en respectant la diversité des initiatives privées et des acteurs historiques du secteur.

Vers une meilleure articulation avec l’écosystème

Pour asseoir son leadership, la FFA doit composer avec un écosystème du running déjà très structuré : organisateurs de courses, clubs indépendants, entraîneurs privés, plateformes numériques et communautés informelles. Les mesures annoncées visent à créer de la valeur partagée, en apportant des services concrets tout en générant les ressources financières nécessaires à la modernisation de l’offre fédérale. La concertation et le dialogue avec ces acteurs seront essentiels pour éviter les tensions et favoriser l’adhésion.

Débats et controverses autour du Pass Prévention Santé

L’annonce d’un Pass Prévention Santé payant a suscité des réactions contrastées dans le milieu du running. Certains organisateurs de courses redoutent une forme de taxe supplémentaire ou une complexification du système d’inscription, tandis que d’autres y voient un outil de sécurisation et de professionnalisation de la pratique. Entre prévention, financement et acceptabilité sociale, ce dispositif constitue l’un des enjeux les plus sensibles de la nouvelle stratégie.

Enjeux de gouvernance et légitimité

Ces débats mettent en lumière des enjeux de gouvernance autour de la place de la FFA dans le marché du running. Forte de sa délégation de l’État, la fédération dispose d’un rôle officiel mais doit composer avec un univers qui s’est longtemps développé sans elle. La question de la légitimité à structurer, réguler ou monétiser certains aspects du running libre reste au cœur des discussions entre coureurs, organisateurs et institutionnels.

Vers un running français plus sûr et plus structuré

Le plan d’action de la FFA vise à unifier les acteurs de l’athlétisme et du running, du niveau local (clubs, comités) au niveau national (ligues, structures fédérales). Cette logique de déconcentration efficiente veut créer plus de synergies entre les différents maillons de la chaîne. En parallèle, l’accent mis sur la sécurité et la prévention santé répond aux enjeux de santé publique, dans un pays où la course à pied est devenue l’une des pratiques sportives les plus populaires.

Conclusion

La nouvelle stratégie running de la FFA marque un tournant décisif pour la fédération et pour l’écosystème français de la course à pied. En se positionnant comme acteur central du running en France, en misant sur l’innovation technologique avec DataRunning, sur la formation des entraîneurs et sur la sécurisation de la pratique via le Pass Prévention Santé, la FFA entend donner un nouvel élan au running fédéral et au running libre. La réussite de cette ambition dépendra de sa capacité à équilibrer ses intérêts avec ceux des coureurs, des clubs et des organisateurs, afin de bâtir un running français plus accessible, plus sûr et mieux structuré.

Nicolas Dayez, Fondateur de Athlé expliqué

Qui est Nicolas ?

Je suis un passionné de course à pied avec plus de 15 ans d'expérience. Ayant débuté comme coureur amateur, j'ai progressivement affiné mes compétences en m'informant sur les meilleures pratiques d'entraînement, que je partage désormais avec mes lecteurs.

Mon objectif est de rendre la course accessible à tous, en proposant des conseils pratiques, des analyses techniques, et des méthodes adaptées à tous les niveaux.

Actuellement en cours de formation pour le CQP Animateur d’athlétisme option « athlé forme santé », préparateur mental et nutritionniste sportif diplômé, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.

Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34'16

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