On Cloudsurfer 2 : Test et avis
9 minutes de lecture

Trouver la chaussure de running idéale, c’est un peu comme chercher la perle rare : il faut conjuguer confort, dynamisme, durabilité et style.

La On Cloudsurfer 2 fait beaucoup parler d’elle depuis sa sortie, promettant un compromis parfait entre amorti, réactivité et polyvalence. Que l’on soit coureur régulier, adepte des sorties longues ou amateur de footings de récupération, ce modèle suisse intrigue par ses innovations et son design racé. Mais tient-elle vraiment toutes ses promesses sur le terrain ?

Plongeons ensemble dans un test approfondi, enrichi d’expériences personnelles et d’analyses expertes, pour vous livrer un avis objectif et détaillé sur la On Cloudsurfer 2.


Résumé

La On Cloudsurfer 2 est une chaussure de running polyvalente, idéale pour les coureurs recherchant un compromis entre confort, amorti fluide et dynamisme modéré. Parfaite pour les entraînements quotidiens et les sorties longues, elle séduit par sa légèreté, son mesh respirant et sa stabilité améliorée. Un choix sûr pour les runners à la recherche de fiabilité et de polyvalence.


Présentation générale de la On Cloudsurfer 2

Un design pensé pour la performance et le confort

Dès le premier coup d’œil, la On Cloudsurfer 2 séduit par son allure épurée et moderne. La tige en engineered mesh nouvelle génération apporte une sensation de légèreté et une respirabilité optimale, même lors des sorties sous la chaleur estivale.

On Cloudsurfer 2 vue de côté de près

Les finitions sont soignées, les œillets renforcés en TPU assurent un laçage stable et durable, et le talon, abaissé et mieux rembourré, enveloppe parfaitement le pied pour un maintien sans point de pression.

Fiche technique et innovations

  • Poids : 245 g (en 42), 280 g (en 44).
  • Drop : 9 mm (contre 10 mm sur la version précédente).
  • Stack : 32 mm au talon, 23 mm à l’avant-pied.
  • Amorti : mousse Helion™ et technologie CloudTec Phase™.
  • Prix : 170 €.
  • Utilisation : entraînements quotidiens, sorties longues, footings de récupération.
  • Type de foulée : neutre.

La grande nouveauté réside dans la technologie CloudTec Phase™, optimisée grâce à la modélisation numérique (Finite Element Analysis, FEA), qui assure une absorption des chocs plus fluide et naturelle. La semelle extérieure, retravaillée avec du caoutchouc stratégiquement placé, garantit une meilleure adhérence et une durabilité accrue.


Mon expérience terrain avec la On Cloudsurfer 2

Premières sensations à l’enfilage

Dès que j’ai glissé le pied dans la Cloudsurfer 2, j’ai été frappé par la douceur de la tige et le maintien du talon. La languette, bien rembourrée, ne bouge pas et ne crée aucune gêne, même après plusieurs heures de course. Ce détail, souvent négligé, fait toute la différence lors des longues sorties où chaque frottement peut devenir un supplice.

Sur la route – confort et amorti

Dès les premiers kilomètres, l’amorti se fait sentir, offrant un toucher de route souple et naturel. La mousse Helion™ absorbe efficacement les chocs sans donner l’impression de courir sur un matelas, ce qui permet de garder une bonne sensation de contact avec le sol.

On Cloudsurfer 2 vue de la semelle extérieure de près (Cloudtec Phase)

Lors de mes footings d’endurance, la transition du talon aux orteils s’est révélée particulièrement fluide, grâce au rocker bien présent. J’ai pu enchaîner les kilomètres sans ressentir de fatigue prématurée, un vrai plaisir pour les sorties longues du week-end.

Dynamisme et réactivité

Si la Cloudsurfer 2 excelle sur les allures modérées, elle montre ses limites lors des séances de fractionné court ou des accélérations franches. Le retour d’énergie reste en retrait par rapport à des modèles plus typés performance. J’ai notamment ressenti un léger manque de répondant lors de séries de 200 mètres, mais pour un usage quotidien, la chaussure reste très agréable et sécurisante.

Stabilité et maintien

La stabilité, point faible de la version précédente, a été nettement améliorée. La nouvelle géométrie de la semelle et la fermeté de la mousse offrent une conduite rassurante, même sur les changements de direction rapides. Je me suis senti en confiance, même sur route humide, bien que l’adhérence puisse parfois montrer ses limites sur surfaces très glissantes.

On Cloudsurfer 2 vue de côté gauche de près


Pour quel type de coureur ?

La On Cloudsurfer 2 s’adresse avant tout aux coureurs légers à moyens (moins de 80 kg), pratiquant 3 à 4 sorties hebdomadaires. Son profil neutre et sa conception polyvalente en font une chaussure idéale pour les séances d’endurance entre 10 et 25 kilomètres. Les débutants apprécieront sa stabilité naturelle et son drop de 9 mm, tandis que les plus expérimentés y trouveront un excellent compromis pour leurs footings à allure modérée et leurs sorties longues.

Les adeptes du minimalisme ou les amateurs de dynamisme extrême préféreront d’autres modèles de la gamme On, comme la Cloudmonster Hyper ou la Cloudsurfer Next. Pour les coureurs lourds ou ceux ayant des besoins de stabilité renforcée, la CloudEclipse sera plus appropriée.


Durabilité et entretien

Une chaussure pensée pour durer

La Cloudsurfer 2 mise sur des matériaux résistants et recyclés, garantissant une bonne durabilité. La semelle est conçue pour supporter environ 800 km, ce qui en fait un investissement rentable pour les coureurs réguliers. Après plusieurs semaines d’utilisation, la chaussure conserve son maintien et son amorti, sans déformation notable. Les finitions soignées et la qualité de fabrication suisse se ressentent au fil des kilomètres.

Conseils d’entretien

Pour prolonger la durée de vie de la chaussure, il est conseillé de la laisser sécher à l’air libre après chaque sortie, d’éviter le lavage en machine et de nettoyer la semelle extérieure à l’eau claire pour préserver l’adhérence. Un entretien régulier permet de conserver toutes les qualités de la Cloudsurfer 2 sur la durée.

On Cloudsurfer 2 vue de la semelle extérieure


Comparaison avec la version précédente

La Cloudsurfer 2 ne se contente pas d’un simple lifting. Parmi les évolutions marquantes, on note :

  • Réduction du drop (de 10 mm à 9 mm) pour une foulée plus naturelle.
  • Allègement de la tige grâce à un mesh plus fin et plus souple.
  • Amélioration de la respirabilité et du confort général.
  • Nouvelle géométrie de semelle pour une transition plus fluide et une meilleure stabilité.
  • Durabilité accrue avec des renforts stratégiques sur la semelle extérieure.

Ces améliorations se traduisent par une expérience de course plus homogène et agréable, tout en conservant l’ADN de polyvalence qui a fait le succès du premier modèle.


Points forts et points faibles

Les points forts

  • Amorti fluide et confortable : la technologie CloudTec Phase™ offre une transition ultra-douce, idéale pour les sorties longues et les footings d’endurance.
  • Légèreté : avec ses 245 g, la chaussure se fait oublier, même sur les longues distances.
  • Respirabilité : le mesh technique limite la surchauffe du pied, même lors des sorties estivales.
  • Polyvalence : adaptée aussi bien aux footings de récupération qu’aux entraînements quotidiens.
  • Stabilité améliorée : la nouvelle semelle rassure sur les changements de direction et les appuis rapides.
  • Durabilité : matériaux recyclés et semelle renforcée pour une utilisation prolongée.

Les points faibles

  • Manque de dynamisme sur les accélérations : le retour d’énergie reste limité pour les séances de fractionné ou les rythmes très soutenus.
  • Adhérence sur sol humide perfectible : la semelle peut manquer d’accroche sur surfaces mouillées.
  • Amorti ferme sur les très longues distances : pour les marathons ou ultra, certains préféreront un modèle plus moelleux.
  • Drop de 9 mm : peut ne pas convenir aux adeptes du minimalisme ou aux coureurs cherchant un drop très faible.

Anecdotes et ressenti personnel

Il y a quelques semaines, lors d’un footing matinal dans les rues de Lambersart, j’ai pu tester la Cloudsurfer 2 sur différents revêtements : bitume, pavés, et même quelques passages sur herbe mouillée. Ce matin-là, la légèreté de la chaussure m’a permis d’accélérer sans effort, tandis que l’amorti absorbait parfaitement les irrégularités du sol. J’ai particulièrement apprécié la stabilité lors des virages serrés, un vrai plus pour les séances de fartlek urbain.

Un autre souvenir marquant : lors d’une sortie longue sous une chaleur écrasante, la respirabilité du mesh a vraiment fait la différence. Pas de sensation d’étouffement, pas de surchauffe, même après 18 kilomètres. C’est ce genre de détail qui, à la longue, fait toute la différence entre une bonne chaussure et une excellente chaussure.

Conclusion

La On Cloudsurfer 2 s’impose comme une référence incontournable pour les runners en quête de polyvalence, de confort et de fiabilité. Son amorti fluide, son mesh respirant et sa stabilité améliorée en font une alliée de choix pour l’entraînement quotidien.

Si la perfection n’existe pas, cette chaussure s’en rapproche pour une grande majorité de coureurs. Un modèle à essayer sans hésiter pour vivre une expérience running à la fois confortable et performante.


FAQ – On Cloudsurfer 2

À qui s’adresse la On Cloudsurfer 2 ?

Aux coureurs légers à moyens, pratiquant 2 à 4 sorties par semaine, recherchant polyvalence, confort et stabilité.

Peut-on l’utiliser pour des courses longues ?

Oui, jusqu’à environ 20-25 km, mais pour les marathons ou ultra, certains préféreront un modèle plus amorti.

Quelle est sa durée de vie ?

La chaussure est conçue pour durer environ 800 km, selon l’intensité et le type d’utilisation.

Est-elle adaptée aux séances rapides ?

Pour des allures modérées, oui. Pour du fractionné court ou des sprints, elle manque de nervosité.

Convient-elle aux coureurs lourds ?

Elle est plutôt recommandée aux coureurs légers à moyens ; pour les profils plus lourds, la CloudEclipse sera plus adaptée.

Qui est Nicolas ?

Je suis un passionné de course à pied avec plus de 15 ans d'expérience. Ayant débuté comme coureur amateur, j'ai progressivement affiné mes compétences en m'informant sur les meilleures pratiques d'entraînement, que je partage désormais avec mes lecteurs.

Mon objectif est de rendre la course accessible à tous, en proposant des conseils pratiques, des analyses techniques, et des méthodes adaptées à tous les niveaux.

Actuellement en cours de formation pour le CQP Animateur d’athlétisme option « athlé forme santé », préparateur mental et nutritionniste sportif diplômé, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.

Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34'16

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