La gamme Endorphin de Saucony jouit d’une grande popularité et ce, surtout pour les modèles rapides comme la Speed et la Pro. Avec la nouvelle Endorphin Edge, les technologies de base des chaussures de running sur route sont désormais intégrées dans une chaussure de trail afin de conserver les performances sur les sentiers. Découvrez ici si c’est une réussite.
Saucony Endorphin Edge : Fiche technique
- Poids : 241 g – femmes | 255 g – hommes
- Drop : 6 mm (35 mm / 29 mm)
- Catégorie : Trail, Compétition
- Stabilité : Neutre
- Surface : Sentiers
- Poids du coureur : Tout poids
- Prix : 230€
A propos de la Saucony Endorphin Edge
L’Edge réunit trois éléments de la série Endorphin et les adapte au trail running. On mise sur la mousse haut de gamme PWRRUN PB, la technologie Speedroll et une plaque en fibres de carbone Carbitex. Tout cela pour courir le plus rapidement, le plus sûrement et le plus efficacement possible sur les sentiers. L’Edge n’est donc définitivement pas le successeur de l’Endorphin Trail, qui a plutôt été conçu pour la protection et la stabilité, mais clairement un candidat pour le jour de course.
Confort et ajustement
La partie supérieure est composée d’un mesh aéré et flexible. Il est très confortable et doit sécher rapidement. A l’avant, au niveau des orteils, il y a des superpositions plus solides pour protéger des racines et des pierres. Pour le laçage, Saucony travaille à nouveau avec le système FormFit, ce qui permet d’entourer fermement le milieu du pied. Au niveau du talon, mon pied s’est senti un peu lâche, mais cela n’a pas eu d’effet sur le maintien pendant la course.
Amorti et adhérence
La semelle intermédiaire est composée de PWRRUN PB Foam de dernière génération (également utilisée sur les modèles Speed 3 et Pro 3), dont 35 mm sous le talon. De plus, une plaque de carbone est intégrée, spécialement adaptée au trail running. On obtient une poussée vers l’avant, comme pour les équivalents de route, mais on reçoit tout de même un feedback du sol et une bonne stabilité en cas d’irrégularités. Pour l’adhérence nécessaire, Saucony mise sur la semelle PWRTRAC avec une profondeur de profil de 4 mm. Grâce aux crampons plus bas, la chaussure est aussi très agréable à porter sur la route quand on part de chez soi, mais elle atteint ses limites sur un sol boueux.
Test terrain
La chaussure offre de très bonnes performances sur les trails et c’est un vrai plaisir de courir avec, que ce soit rapidement ou lentement. La sensation de course en termes de rebond et de propulsion est très proche de celle des coureurs en carbone. Un autre grand avantage est que mes jambes se sentent nettement plus fraîches, même après de longues courses de trail. L’épaisseur élevée de la semelle nuit un peu à la stabilité, mais elle est encore suffisante. En présence de racines et de grosses pierres, il faut faire attention à ne pas atterrir trop en biais.
Conclusion
L’Endorphin Edge est une chaussure de trail très réussie qui offre des performances de course intéressantes en dehors de la route. A l’avenir, je l’utiliserai pour les compétitions de trail à partir de 20-25 km et elle remplacera ma Salomon Pulsar, qui ne sera plus utilisée que pour les distances de course plus courtes. Je la porte aussi pour les entraînements hors piste, quand les jambes sont plus fatiguées ou qu’il faut les ménager.
Où se procurer l’Endorphin Edge ?
Qui est Nicolas ?
Je suis un passionné de course à pied avec plus de 15 ans d'expérience. Ayant débuté comme coureur amateur, j'ai progressivement affiné mes compétences en m'informant sur les meilleures pratiques d'entraînement, que je partage désormais avec mes lecteurs.
Mon objectif est de rendre la course accessible à tous, en proposant des conseils pratiques, des analyses techniques, et des méthodes adaptées à tous les niveaux.
Actuellement en cours de formation pour le CQP Animateur d’athlétisme option « athlé forme santé », préparateur mental et nutritionniste sportif diplômé, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.
Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34'16
