
La Saucony Guide 16 est la chaussure la plus stable dans la gamme de Saucony. Je trouve que la légèreté d’une chaussure promettant de la stabilité est une combinaison intéressante et j’étais donc impatient de pouvoir tester la Guide 16. Pour savoir comment elle s’est comportée pendant la phase de test, lisez la suite de cet article.
Saucony Guide 16 : Fiche technique
- Poids : 249 g – femmes | 263 g – hommes
- Drop : 8 mm (35 – 27 mm)
- Stabilité : Modérée
- Surface : Route
- Poids du coureur : Tout poids
- Poids de la chaussure : 263 g
- Prix : 160€
À propos de la Saucony Guide 16
La couleur de la chaussure de test m’a plu dès le premier regard : le ton turquoise coloré et visuellement attrayant, assorti à un orange printanier dans le logo Saucony et dans la semelle extérieure, m’a semblé bien réussi. Contrairement à la Ride 16, cette variante intègre un soutien pronateur qui doit guider le pied en toute sécurité et l’empêcher de se plier vers l’intérieur. Comme sur le modèle précédent, la Guide 15, le soutien pronateur est moins imposant que sur la Guide 14. Mais il n’y a pas que l’aspect visuel qui compte dans une chaussure de course. Le système de laçage doit garantir un meilleur maintien du métatarse, la semelle intermédiaire PWRRUN est déjà connue dans d’autres variantes de Saucony et est ici aussi responsable de l’amorti. La tige surélevée au niveau du talon a été légèrement modifiée.

Confort et ajustement
En ce qui concerne le confort, le Guide 16 se situe plutôt dans la moyenne. Le talon est bien maintenu, mais pas trop, et le métatarse est bien maintenu. Lors des premières courses, j’ai trouvé que l’avant-pied du Guide 16 était un peu plus étroit. Cela m’a moins frappé lors de mon précédent test de la Guide 14, si bien que je décrirais effectivement la chaussure comme trop étroite à l’avant-pied, même si elle était bien adaptée en longueur. Après quelques courses d’essai, cette sensation s’est certes un peu améliorée, mais je l’ai toujours trouvée trop étroite, même après quelques semaines. C’est effectivement le point le plus critique à mes yeux, d’autant plus que les pieds gonflent un peu, surtout lors de longues courses, et qu’un peu de jeu à l’avant du pied est donc souhaitable. Ce qui est positif pour moi, c’est que malgré la tige améliorée et surélevée, je n’ai pas ressenti de points de pression au niveau du talon, de sorte que je considère le risque d’ampoules comme très faible. Le matériau extérieur légèrement amélioré remplit sa fonction et maintient une bonne aération du pied même lors de courses plus longues, il n’est pas devenu trop humide et désagréable même en cas de pluie légère.

Amorti et adhérence
Comme je l’ai mentionné au début, le soutien pronateur est déjà intégré de manière visuellement différente qu’il y a quelques générations, mais il n’est en aucun cas moins fonctionnel. Au niveau du talon, la chaussure est donc raisonnablement ferme et m’a donné une bonne sécurité. Pour moi, qui n’ai pas forcément besoin du soutien de la pronation, le soutien ne constitue pas un obstacle, de sorte que je ne le perçois pas comme gênant. En tant que coureur de talon, on profite certainement plus de l’amélioration de la dynamique de déroulement, contrairement aux coureurs du milieu ou même de l’avant du pied. Dans l’ensemble, la Guide 16 n’est pas trop amortie, ce qui est plutôt du ressort d’autres modèles de la maison Saucony, comme par exemple la Saucony Triumph.

Test terrain
La semelle extérieure ne montre aucun changement par rapport à la Guide 15. Pendant mes courses d’essai, j’ai couru aussi bien sur des routes asphaltées que sur des chemins de terre ou une piste de parc avec des copeaux de bois. Sur chacune de ces surfaces, la chaussure m’a bien plu, si bien que je la considère comme flexible pour différents terrains. Le poids relativement faible incite à courir un peu plus vite une fois ou l’autre, ce qui est tout à fait possible avec le guide. Mais je ne recommanderais pas vraiment la Guide 16 pour une course d’endurance plus longue ou même pour des intervalles, car dans les passages plus rapides, l’avant-pied étroit déjà évoqué m’a de nouveau donné moins de plaisir.

Conclusion
Visuellement, je trouve la Saucony Guide 16 très attrayante. La couleur que j’ai testée est légère comme l’été et donne envie de courir. Certes, il est important qu’une chaussure de course soit agréable à regarder et qu’elle stimule ainsi la motivation, mais il s’agit avant tout de remplir sa fonction et de laisser une impression positive. Je ne peux pas souscrire à cette idée. La coupe plutôt étroite à l’avant-pied me convient personnellement moins, en ce sens que je me suis senti un peu à l’étroit, bien qu’il s’agisse de la longueur de la chaussure de test qui me convenait. En revanche, la stabilité au niveau du talon est en tout cas un point positif, ce qui permet à la Guide 16 de rester fidèle à sa ligne. Néanmoins, je m’attendais à un peu plus, après avoir couru la précédente Guide 14 avec de meilleures sensations. Peut-être que le nouveau n’est pas toujours le meilleur.
Où se procurer la Saucony Guide 16 ?
Qui est Nicolas ?
Je suis un passionné de course à pied avec plus de 15 ans d'expérience. Ayant débuté comme coureur amateur, j'ai progressivement affiné mes compétences en m'informant sur les meilleures pratiques d'entraînement, que je partage désormais avec mes lecteurs.
Mon objectif est de rendre la course accessible à tous, en proposant des conseils pratiques, des analyses techniques, et des méthodes adaptées à tous les niveaux.
Actuellement en cours de formation pour le CQP Animateur d’athlétisme option « athlé forme santé », préparateur mental et nutritionniste sportif diplômé, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.
Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34'16