Comment le running réduit le risque de cancer du côlon de 40% ?
3 minutes de lecture

La pratique régulière du running et de l’activité physique modérée à soutenue réduit jusqu’à 40% le risque de cancer du côlon. Cette réduction du risque est validée par des études internationales récentes.

Le running s’impose donc comme une stratégie de prévention reconnue, désormais intégrée aux recommandations officielles pour la prévention mais aussi l’accompagnement après cancer.


L’étude CHALLENGE : le tournant décisif

Un programme structuré de 2h30 d’effort modéré par semaine après traitement d’un cancer du côlon :

  • Diminue de 28% le risque de récidive ou d’apparition d’un nouveau cancer
  • Réduit de 37% la mortalité toutes causes confondues
  • Augmente la survie sans maladie : 90% chez les actifs contre 83% chez les inactifs à 8 ans

Les sports les plus bénéfiques : marche rapide, course, natation, vélo, toujours avec suivi personnalisé.


Comment agit le running contre le cancer du côlon ?

Les mécanismes protecteurs sont multiples :

  • Accélération du transit intestinal : réduction du temps d’exposition aux cancérogènes alimentaires
  • Réduction de l’inflammation chronique et de la graisse viscérale
  • Stimulation de l’immunité et sécrétion de myokines musculaires à effet anti-tumoral
  • Régulation hormonale (insuline, IGF-1, œstrogènes)
  • Contrôle du poids et prévention de l’obésité

Quelle dose de running pour l’effet optimal ?

  • 150 à 300 minutes par semaine d’activité d’intensité modérée
  • 75 à 150 minutes par semaine d’activité intense (course, fractionnés, trail)
  • Exemple : 30 à 45 min de running, 3 à 5 fois/semaine
  • La régularité et l’adhésion dans le temps renforcent l’effet protecteur, même pour les coureurs amateurs

Running et prévention après cancer : le running thérapeutique

Un programme de running adapté en post-traitement :

  • Réduit le risque de récidive de 28% pour les cancers opérés
  • Améliore la qualité de vie, la tolérance aux traitements, le sommeil et le moral
  • Doit être encadré et individualisé (progressivité, adaptation à la fatigue, suivi médical régulier)

FAQ & idées reçues

  • Faut-il courir vite ou longtemps ?
    La régularité prime. Même la marche rapide et la course modérée sont efficaces.
  • Et après 60 ans ?
    L’effet préventif du running existe à tout âge. Une activité modérée, adaptée à la condition physique, apporte le bénéfice santé recherché.

Conclusion

Un mode de vie actif, incluant le running, est l’un des moyens non médicaux les plus puissants pour prévenir le cancer du côlon, réduire la mortalité et le risque de récidive. À adopter et promouvoir dans tout parcours de santé.


Pour en savoir plus

Nicolas Dayez, Fondateur de Athlé expliqué

Qui est Nicolas ?

Je suis un passionné de course à pied avec plus de 15 ans d'expérience. Ayant débuté comme coureur amateur, j'ai progressivement affiné mes compétences en m'informant sur les meilleures pratiques d'entraînement, que je partage désormais avec mes lecteurs.

Mon objectif est de rendre la course accessible à tous, en proposant des conseils pratiques, des analyses techniques, et des méthodes adaptées à tous les niveaux.

Actuellement en cours de formation pour le CQP Animateur d’athlétisme option « athlé forme santé », préparateur mental et nutritionniste sportif diplômé, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.

Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34'16

Pourquoi pratiquer l'athlétisme lorsqu'on est malade ? Previous post Pourquoi pratiquer l’athlétisme lorsqu’on est malade ?
Test Saucony Xodus Ultra 4 La chaussure de trail de l'année Next post Test Saucony Xodus Ultra 4 : La chaussure de trail de l’année ?