Découvrez la région Île-de-France comme jamais auparavant grâce à l’Ecotrail Paris. Cet événement exceptionnel m’a fait explorer des lieux mythiques tels que le château de Versailles, le domaine national de Saint-Cloud et même la tour Eiffel. Avec des parcours variés de 10 à 80 km, incluant des marches nordiques, il y a une épreuve selon les envies de chacun !
Dans cet article, je partage mon aventure sur le parcours phare de 80 km. Cette distance, la plus exigeante de l’événement, m’a poussé dans mes retranchements tant physiquement qu’émotionnellement. Je détaille ici ma préparation, les défis rencontrés et les moments inoubliables de cette course. Vous découvrirez également des conseils pratiques pour être finisher ou performer sur l’Ecotrail Paris 80 km, ou de toute autre course de longue distance.
Prêts à vous lancer dans cette aventure unique? Suivez-moi pour un récit inspirant !
Préparation et anticipation : Les étapes cruciales avant le grand jour
La réussite de l’Ecotrail Paris 80 km ne repose pas seulement sur l’inscription à l’événement. Une préparation méticuleuse, tant physique que mentale, est essentielle. Découvrons les démarches que j’ai entreprises pour me préparer à ce challenge.
Choisir l’Ecotrail Paris 80 km
La sélection de l’événement est cruciale, elle doit refléter vos motivations, capacités, et objectifs. J’ai opté pour l’Ecotrail Paris 80 km pour les raisons suivantes :
- Depuis toujours, cette course me fascine avec son fameux arrivée au premier étage de la tour Eiffel, emblème de Paris.
- Elle offre l’opportunité d’explorer l’Île-de-France sous un angle inédit, en passant par des lieux d’exception tels que le château de Versailles et la terrasse de l’Observatoire de Meudon.
- Elle correspond à mes attentes grâce à son profil plutôt roulant avec un dénivelé positif de 1300 m, challengeant sans être excessif.
- Cette course représente un défi personnel, étant ma première expérience sur une distance de 80 km.
Entraînement et préparation
Mon entraînement pour l’Ecotrail Paris 80 km s’est basé sur un programme adapté de Bruno Heubi, comportant quatre séances hebdomadaires sur douze semaines. Les principes suivis étaient :
- Augmenter la charge d’entraînement de manière progressive, en adhérant à la règle des 10 % pour éviter le surmenage.
- Diversifier les types de séances, en alternant fractionné, seuil, sorties longues, récupération active, et renforcement musculaire.
- Ajuster l’entraînement au profil de la course, incluant divers types de terrains comme le bitume et les chemins.
- Écouter son corps pour détecter tout signe de fatigue ou blessure et ajuster le programme au besoin.
- S’accorder des repos adéquats, en veillant à un sommeil suffisant et à une bonne hydratation et nutrition.
Sélection du matériel obligatoire
Pour l’Ecotrail Paris 80 km, le respect de la liste du matériel obligatoire est un prérequis :
- Réserve d’eau d’1,5 l minimum.
- Réserve alimentaire.
- Gobelet personnel (minimum 15 cl).
- Lampe frontale en état de marche avec piles de rechange.
- Brassard réfléchissant.
- Couverture de survie.
- Téléphone portable.
Le choix de ces éléments doit se faire avec attention, en considérant leur poids, confort et efficacité :
- Le sac à dos doit être léger, solide, et respirant. J’ai choisi le sac Oxsitis Pulse pour ses atouts et ses flasques souples de 500 ml.
- La lampe frontale se doit d’être puissante et autonome. Mon choix s’est porté sur la Petzl Nao pour sa puissance de 750 lumens et son autonomie.
- Le brassard réfléchissant doit garantir une visibilité optimale. J’ai pris le Kalenji Run Light pour sa largeur et sa légèreté.
- La couverture de survie, choisie pour sa compacité et sa résistance, doit offrir une isolation efficace.
- Le téléphone portable, essentiel pour la sécurité, doit être chargé et protégé des éléments.
À côté du matériel obligatoire, j’ai également emporté des accessoires utiles comme une montre GPS, une casquette, des lunettes, une veste imperméable, et plus encore.
Le jour J : Émotions et réalités du parcours
Des semaines de préparation ont précédé ce moment tant attendu : avec notamment la participation à des courses intermédiaires de préparation comme le trail du Caillou, le trail de la Sibérie et le trail du Val Joly. Je vais partager avec vous les hauts et les bas de ma course, du départ jusqu’à l’arrivée, en soulignant les étapes clés de cette aventure.
Le départ : Atmosphère et premiers kilomètres
La base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines marque le point de départ de l’Ecotrail Paris 80 km. Grâce à une navette gratuite, j’arrive près du village de départ, récupère mon dossard, dépose mon sac de rechange et me dirige vers le sas de départ. Je fais partie de la première vague, prévue à 11h30. Malgré le vent fort, l’ambiance est festive et légère. Entre quelques discussions, étirements et vérifications de mon équipement, je ressens à la fois impatience et stress. Mon objectif ? Finir en moins de 7 heures 30, un but ambitieux mais réalisable de mon point de vue.
Dès l’annonce du décompte final, je démarre ma montre GPS et plonge dans la course. Les premiers kilomètres se déroulent sur un terrain plat, me permettant d’adopter une allure assez rapide de 4min32 /km. L’environnement varie entre plans d’eau, forêts et champs. Encouragé par les bénévoles et le public, je commence à croire en mon objectif.
Au cœur de la course : Les défis physiques et mentaux
Cependant, l’Ecotrail n’est pas une simple promenade. Au fil des kilomètres, le relief devient plus exigeant, dévoilant les premiers défis. Les variations du terrain (bitume, chemin, sable, pavés) et les caprices de la météo exigent une adaptation constante. Malgré cela, je maintiens mon rythme, hydratation et alimentation régulières, et je savoure le passage près de sites emblématiques comme le château de Versailles et le domaine national de Saint-Cloud.
Le vrai combat, cependant, est contre moi-même. Vers le 50ème kilomètre, la fatigue s’installe, accompagnée d’une douleur au genou droit. C’est peut-être le prix de mon enthousiasme initial. Malgré tout, je m’accroche, convaincu que ce moment difficile passera et que l’abandon n’est pas une option.
Les points de ravitaillement : Repos et rencontres
Les points de ravitaillement, répartis tous les 10 à 15 km, se révèlent être des havres de paix, animés par des bénévoles chaleureux. En plus de l’approvisionnement en nourriture et en eau, ces arrêts sont l’occasion de rencontres enrichissantes avec d’autres coureurs, partageant cette même passion. Chaque arrêt est un moment de partage, une source de réconfort et de motivation pour la suite du parcours.
L’arrivée et après : Réflexions et récupération
Après avoir parcouru plus de 80 km, l’instant tant attendu de franchir la ligne d’arrivée est enfin là. C’est l’heure de tirer des leçons de cette expérience enrichissante et de prioriser ma récupération. Voici le récit de ce dernier chapitre de l’Ecotrail Paris 80 km.
La ligne d’arrivée : Un mélange d’euphorie et d’épuisement
À quelques kilomètres de la tour Eiffel, l’épuisement est à son comble, mais l’excitation de la fin m’encourage. Quand je traverse le pont de Bir-Hakeim pour me diriger vers le Champ de Mars, l’enthousiasme de la foule me submerge. L’arrivée sous l’arche, suivie de la montée au premier étage de la tour Eiffel, offre une vue imprenable sur Paris. C’est dans ce cadre magnifique que je réalise mon rêve en franchissant la ligne d’arrivée, les bras levés, après 7h12 de course, battant mon objectif de 15 minutes. Je suis envahi par un sentiment de fierté et de joie indescriptible. À moi, la médaille, le tee-shirt et le diplôme, preuves de cette aventure extraordinaire.
Les leçons apprises
Cette course ne représente pas uniquement un moment de gloire, elle est aussi synonyme d’apprentissage. J’ai pris le temps de réfléchir à mes réussites et à mes erreurs pour m’améliorer. Parmi les principales leçons retenues :
- La gestion du rythme : Partir trop vite est une erreur. Un rythme plus lent, mais constant, est préférable.
- L’importance de la préparation spécifique : Si mon plan d’entraînement était complet, j’ai sous-estimé le besoin de m’adapter aux spécificités de l’Ecotrail à travers des séances sur terrains variés et des sorties longues avec dénivelé.
- Le rôle clé du mental : Les moments de doute et de souffrance sont inévitables, mais une préparation mentale renforcée en motivation, confiance et résilience est cruciale.
La récupération : Conseils et techniques post-course
La récupération est essentielle pour esquiver blessures et fatigue. Voici quelques stratégies pour bien récupérer après un ultra-trail :
- Réhydratation et alimentation : Il est crucial de reconstituer ses réserves en buvant de l’eau, des jus de fruits ou des boissons de récupération, et en mangeant des aliments riches en glucides, protéines, et antioxydants.
- Massage et étirements : Pour soulager les tensions et promouvoir la circulation, il est recommandé de se masser avec des huiles essentielles et de s’étirer sans forcer.
- Repos et sommeil : Accorder du temps au corps et à l’esprit pour se régénérer est primordial. Un repos suffisant et un sommeil de qualité sont indispensables.
- Reprise progressive de l’activité : Attendre au moins une semaine avant de reprendre toute activité physique léger assure une récupération optimale.
Conclusion
Vous avez maintenant parcouru le récit de mon aventure sur l’Ecotrail Paris 80 km, une captivante course en pleine nature traversant la pittoresque région Île-de-France, et s’achevant sur le prestigieux premier étage de la tour Eiffel. Ce partage d’expérience vous a mené à travers les diverses phases de cette épreuve, de la préparation minutieuse jusqu’à la conquête finale, ponctuée par des instants inoubliables et des épreuves à surmonter. Vous y avez également glané des astuces précieuses pour réussir l’Ecotrail Paris 80 km ou toute autre épreuve d’endurance similaire.
J’espère sincèrement que vous avez apprécié cette lecture et que l’étincelle de l’aventure a été allumée en vous. L’Ecotrail Paris est bien plus qu’une simple course; c’est une expérience riche en émotions, offrant une perspective unique sur l’Île-de-France. Si vous vous sentez prêt à embrasser ce défi, je vous encourage vivement à vous inscrire pour la prochaine session, prévue le 23 mars 2025. Toutes les informations nécessaires sont disponibles sur le site officiel de l’événement.
Merci de m’avoir suivi, et j’espère croiser votre chemin sur les sentiers très bientôt !
FAQ
Quel était ton objectif pour cette course et comment l’as-tu préparée ?
Mon but était de terminer en moins d’une heure tout en profitant pleinement de l’expérience. Pour cela, je me suis appuyé sur un plan d’entraînement spécifique correspondant à mon niveau. J’ai inclus des entraînements variés, veillant toujours à respecter les principes essentiels de progressivité et de récupération.
Comment as-tu géré les difficultés du parcours, notamment les dénivelés et les passages techniques ?
Afin de surmonter les défis du parcours, y compris les dénivelés et les zones techniques, il était crucial de :
- Évaluer avec précision la difficulté et la durée de la course, en tenant compte de la distance totale, des dénivelés cumulés, de la technicité du terrain.
- Adapter mon allure, ma respiration et mon hydratation, ma nutrition et des conditions météorologiques.
Quel matériel as-tu utilisé pendant la course et quels conseils donnerais-tu aux futurs participants ?
Le choix d’une bonne paire de chaussures de trail est primordial, celles-ci doivent être adaptées à votre morphologie, votre type de foulée et la distance à parcourir. Mon choix s’est porté sur les Scott Kinabalu Ultra RC avec une vraie polyvalence vis-à-vis de la surface (sentiers et bitume). Il est aussi essentiel de choisir des vêtements techniques pour une meilleure évacuation de la transpiration et une protection efficace contre le froid ou la chaleur. Un sac ou une ceinture d’hydratation, ainsi qu’une montre connectée pour le suivi des performances, peuvent s’avérer très utiles.
Mes recommandations aux futurs coureurs sont de s’entraîner sérieusement en veillant à la progressivité, la diversité et la récupération. Un bon échauffement, une hydratation régulière pendant et après l’épreuve, et de bons étirements pour prévenir les courbatures sont également cruciaux. Courrez à votre rythme, sans vous comparer aux autres, et gardez à l’esprit de prendre du plaisir.
Quelles ont été tes sensations et tes émotions pendant et après la course ?
La compétition a été un mélange d’euphorie, de plaisir, de concentration et parfois de doute. À l’arrivée, le bien-être et la relaxation dominaient, accompagnés d’un sentiment de fierté et de fatigue.
Qui est Nicolas ?
Je suis un passionné de course à pied avec plus de 15 ans d'expérience. Ayant débuté comme coureur amateur, j'ai progressivement affiné mes compétences en m'informant sur les meilleures pratiques d'entraînement, que je partage désormais avec mes lecteurs.
Mon objectif est de rendre la course accessible à tous, en proposant des conseils pratiques, des analyses techniques, et des méthodes adaptées à tous les niveaux.
Actuellement en cours de formation pour le DEJEPS (Diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport) spécialité Athlétisme, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.
Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34’16