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6 astuces pour développer un mental de champion en compétition

4 minutes de lecture

En une dizaine d’années de pratique, j’ai reçu de nombreux conseils de la part de coureurs élites, de coureurs ordinaires et de mes amis. Je n’ai pas toutes les réponses, mais je connais des moyens de vous aider à réussir en course à pied, quel que soit votre temps d’arrivée. Voici six façons de développer un mental de champion.

1. Ajustez votre plan

Il est admirable d’aller jusqu’au bout d’une course lorsque les choses ne vont pas comme on le souhaite. Il est imprudent de penser que le jour de la course, si les choses commencent à aller mal, vous ne devriez pas changer vos objectifs ou votre stratégie. Cette logique s’applique également aux entraînements. Vous ferez plus souvent des non-courses que des courses (enfin, vous devriez), et vous aurez de nombreux jours où ce que vous vouliez faire n’est pas ce que vous pourrez faire. La météo, l’épuisement ou les contraintes de temps peuvent venir perturber vos plans bien huilés. Faites avec. Faites du mieux que vous pouvez à ce moment-là avec ce que vous avez. C’est une bonne métaphore de la vie, en fait.

2. Arrêtez de vous préoccuper des autres

Faites-le pour vous. En réalité, de nombreux coureurs sont motivés par ce que les autres disent qu’ils ne peuvent pas faire. Je pense que c’est préjudiciable à la santé mentale. Il n’y a rien de plus puissant que l’indifférence. Vous devriez ressentir la même chose à propos des entraînements, des records personnels ou des places d’arrivée des autres. Peu importe à quel point vous travaillez dur, certaines personnes seront plus rapides que vous. D’un autre côté, vous êtes cette personne pour quelqu’un d’autre. On vous a donné un ADN que vous ne pouvez pas changer. Je ne dis pas qu’il faut utiliser cela comme une excuse pour ne pas essayer, mais la seule personne que vous devriez essayer d’améliorer est vous-même. Cela ressemble à une phrase stupide qui devrait avoir pour toile de fond des nuages et une fausse attribution à Morgan Freeman, mais c’est vrai. Vous serez beaucoup plus heureux si vous savourez vos réalisations et si vous arrêtez d’essayer d’être ou de battre quelqu’un d’autre.

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3. Surmonter les mauvaises passes

J’ai un ami (en fait 10 000 connaissances) qui ne semble pas comprendre qu’une mauvaise course ne le définit pas. Oui, ça craint d’avoir des remords, d’autant plus si c’est pendant une compétition. Mais il ne faut pas s’en inquiéter au point de faire dérailler le reste de la semaine, du mois ou de l’année. La préparation et le travail acharné sont essentiels, mais il faut aussi savoir réaliser que parfois, DNF signifie Do Nothing Foolish (ne rien faire de stupide). Je ne peux pas vous dire combien de mauvaises courses ont été suivies les week-ends suivants par des courses réussies.

4. Reposez-vous

J’ai coaché des amis pendant un certain temps, et la chose qui m’embêtait le plus était de leur demander de prendre un jour de repos et de remarquer ensuite qu’ils avaient fait une séance (même facile). Ce n’est pas du repos. L’année où j’ai couru 2 marathons a également été l’année où j’ai couru le moins de kilomètres en une année depuis que je tiens des statistiques. En sachant que je devais donner à mon corps le temps de récupérer, ou du moins autant de temps que possible. Sans repos, notre corps ne peut tout simplement pas se réparer, se reconstruire et se renforcer. Si vous vous sentez coupable de prendre un jour de récupération, faites des pompes. Après une centaine d’allers et retours, vous serez satisfait de votre journée de repos.

5. Apprenez à accepter l’inconfort

Je ne suis pas fan de la fausse ténacité affichée par certains, du genre “Train Hard or Go home”. “Je ne finirai JAMAIS une course”, disent-ils. Eh bien, oui, un jour, vous le ferez probablement. Cela arrive. Cependant, la meilleure façon de faire la différence entre la douleur et l’épuisement est de savoir ce que vous ressentez en zone d’inconfort. C’est normal d’être fatigué. Ou d’avoir faim. Ou d’avoir soif.

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6. Souvenez-vous de la chance que vous avez

Les records personnels, c’est bien. Battre ses adversaires est amusant. Avoir de beaux abdominaux est fantastique (j’en ai entendu parler, mais je n’en ai jamais eu). Mais la principale et la meilleure chose à propos de la course à pied est que vous pouvez le faire. S’il fait froid et qu’il pleut, cela peut être difficile, mais devinez quoi ? Vous pouvez le faire. Il va faire chaud aujourd’hui, mais devinez quoi ? Vous pouvez le faire. Bon sang, cette course était absolument horrible. Je n’avais absolument aucune énergie. Mais devinez quoi ? Vous pouvez le faire.

Vous traversez le monde, un pied après l’autre, en relâchant les tensions, en renforçant votre corps, votre esprit et votre âme. Il y a des milliers de personnes qui aimeraient avoir la vie aussi facile. Ne prenez rien pour acquis.

Nicolas Fondateur de Athlé expliqué

Qui est Nicolas ?

Je suis un passionné de course à pied avec plus de 15 ans d'expérience. Ayant débuté comme coureur amateur, j'ai progressivement affiné mes compétences en m'informant sur les meilleures pratiques d'entraînement, que je partage désormais avec mes lecteurs.

Mon objectif est de rendre la course accessible à tous, en proposant des conseils pratiques, des analyses techniques, et des méthodes adaptées à tous les niveaux.

Actuellement en cours de formation pour le CQP Animateur d’athlétisme option « athlé forme santé », préparateur mental et nutritionniste sportif diplômé, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.

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Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34'16

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