La vérité est que le choix et la gestion de la pâte à tartiner dépendent de sa composition, de l’appétit de la personne qui la déguste et de l’utilisation qu’elle en fait. Que ce soit en l’étalant sur une tartine ou en la garnissant dans une crêpe, il est important de faire un choix éclairé et de gérer sa consommation de pâte à tartiner de manière appropriée.
L’équivalent du chocolat
La pâte à tartiner au chocolat-noisettes (comme le Nutella) est très appréciée par de nombreux sportifs. C’est un choix populaire en raison de son goût délicieux, de sa haute teneur énergétique, de sa facilité d’accès et de son transport pratique lors des trails ou des activités sportives. Cependant, il est important de ne pas se concentrer uniquement sur les calories, car la pâte à tartiner équivaut au chocolat, souvent recommandé en tant que petite gâterie. À quantité équivalente, 100 g de pâte à tartiner représentent environ 500 kcal, tout comme le chocolat (noir ou au lait). Il est donc conseillé de faire preuve de modération, tout comme avec le chocolat, et de ne pas en abuser.
Une source abondante de lipides et de glucides !
En ce qui concerne les lipides, la pâte à tartiner et le chocolat se battent à peu près à armes égales, représentant tous deux environ 30% de leur poids. C’est cette teneur élevée en lipides qui confère à la pâte à tartiner sa texture onctueuse. Pour simplifier, une petite cuillère à café de pâte à tartiner équivaut à environ 80 kcal. En ce qui concerne les glucides, ils représentent environ 60% de la composition de la pâte à tartiner, principalement sous forme de sucres ajoutés, tout comme dans le chocolat au lait (mais pas dans le chocolat noir). Cela signifie qu’une petite cuillère à café de pâte à tartiner équivaut à près de deux morceaux de sucre, auxquels s’ajoutent 5 g de beurre pour représenter l’équivalent en lipides. En ce qui concerne les protéines, leur quantité ne dépasse pas 6 g pour 100 g de pâte à tartiner.
Toutes les pâtes à tartiner ne se valent pas
Il est essentiel de considérer la pâte à tartiner comme un plaisir occasionnel et à consommer de manière mesurée. Il est recommandé de la savourer en prévision d’un effort physique, mais de l’éviter devant la télévision, par exemple. Lors du choix de votre pâte à tartiner, assurez-vous principalement qu’elle contient au moins 10 à 15% de noisettes. Il est également important de ne pas être allergique aux arachides, car les noisettes appartiennent à la même famille. En ce qui concerne l’huile de palme, souvent critiquée pour ses impacts écologiques, elle contient effectivement 50% de graisses saturées, soit moins que l’huile de coco (qui en contient deux fois plus) et légèrement moins que le beurre. N’hésitez donc pas à vous faire plaisir avec de la pâte à tartiner, mais évitez de céder à la tentation tous les jours, et surtout de consommer un pot entier ! Sachez également qu’il faudrait courir en endurance fondamentale pendant 30 minutes pour éliminer une cuillère à soupe (30 g) de cette gourmandise.
Qui est Nicolas ?
Je suis un passionné de course à pied avec plus de 15 ans d'expérience. Ayant débuté comme coureur amateur, j'ai progressivement affiné mes compétences en m'informant sur les meilleures pratiques d'entraînement, que je partage désormais avec mes lecteurs.
Mon objectif est de rendre la course accessible à tous, en proposant des conseils pratiques, des analyses techniques, et des méthodes adaptées à tous les niveaux.
Actuellement en cours de formation pour le DEJEPS (Diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport) spécialité Athlétisme, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.
Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34’16