L’angiogenèse, c’est la création de nouveaux vaisseaux sanguins. Et tu pourrais te dire que c’est seulement intéressant pour l’endurance ? Mais c’est bien plus large que ça et ça couvre bien plus d’aspects.
Les avantages de l’angiogenèse
L’angiogenèse ou capillarisation présente deux principaux avantages :
- Elle favorise une meilleure circulation sanguine en créant de nouveaux capillaires, ce qui permet d’acheminer plus d’oxygène et de nutriments vers les muscles et les tissus.
- Elle contribue à la régénération musculaire et soutient la récupération.
Les grandes étapes de l’angiogenèse
Voici les grandes étapes de ce processus :
L’exercice met nos vaisseaux sanguins en action. Ils se dilatent pour augmenter le flux sanguin vers les muscles sollicités. Imagine un boulevard s’élargissant pour laisser passer plus de voitures.
Les cellules tapissant l’intérieur de nos vaisseaux sanguins, appelées cellules endothéliales, sont activées par simulation mécanique.
Ça peut être par force de cisaillement, de pression ou même tensile. Elles reçoivent des signaux spéciaux et se préparent à l’action.
Les cellules endothéliales commencent à se déplacer vers les zones où de nouveaux vaisseaux sont nécessaires. Elles se dirigent comme une troupe de soldats vers le front.
Une fois arrivées, ces cellules se multiplient et se rassemblent pour former une solide structure tubulaire. Elles construisent le cadre pour les futurs vaisseaux sanguins. C’est comme l’ossature d’un bâtiment en construction.
Les cellules musculaires environnantes entourent ces nouvelles structures en formation. Elles les stabilisent et les rattachent aux vaisseaux sanguins existants. C’est un peu comme des échafaudages pour soutenir une nouvelle construction.
Pour renforcer davantage les nouveaux vaisseaux, des cellules spéciales appelées péricytes sont recrutées. Elles agissent comme des gardes du corps et donnent aux vaisseaux sanguins une protection supplémentaire.
Le rôle de l’angiogenèse dans la réparation musculaire
Il y a un lien étroit entre l’angiogenese (création de nouveaux capillaires) et la myogenese (la formation de nouvelles cellules musculaires, appelées myocytes, qui remplacent celles qui ont été endommagées.
Et c’est intéressant pour pleins de raisons : hypertrophie, réparation musculaire après blessure, probablement récupération etc.. D’un côté, nous avons l’angiogenèse, qui est comme l’équipe de construction qui construit de nouveaux vaisseaux sanguins, tels que les capillaires. Ces petits travailleurs acheminent des livraisons vitales d’oxygène et de nutriments vers tes muscles blessés.
D’un autre côté, la myogenèse entre en jeu. Ce sont les ouvriers qui se mettent au travail pour réparer les dégâts. Ils construisent de nouvelles cellules musculaires, appelées myocytes, pour remplacer celles qui ont été endommagées.
Mais ici, c’est l’interaction entre l’angiogenèse et la myogenèse qui est vraiment magique.
Les nouveaux vaisseaux sanguins créés par l’angiogenèse apportent des fournitures essentielles aux ouvriers musculaires de la myogenèse. Ils leur apportent de l’oxygène et des nutriments nécessaires pour travailler rapidement et efficacement.
En retour, la myogenèse se nourrit de cette énergie supplémentaire pour construire de nouveaux muscles solides et résistants. Magique, je te l’avais dit.
Donc, la prochaine fois que tu t’entraînes, n’oublie pas que tu stimules la création de nouveaux vaisseaux sanguins dans ton corps.
De nombreux articles expliquent que tel protocole permet d’augmenter la capillarisation.
Par exemple, cette infographie réalisée par Compex explique que certains programmes augmentent la capillarisation. Alors certes, argument en partie marketing (mais pas non plus dénué de sens).
En réalité, je pense que la capillarisation est une conséquence de l’amélioration des facteurs structuraux, de l’hypertrophie et de la cascade métabolique induite. Et c’est principalement le cas chez des personnes saines, mais peu entrainés.
Mais en aucuns cas, le programme stimule spécifiquement la capillarisation.
Qui est Nicolas ?
Je suis un passionné de course à pied avec plus de 15 ans d'expérience. Ayant débuté comme coureur amateur, j'ai progressivement affiné mes compétences en m'informant sur les meilleures pratiques d'entraînement, que je partage désormais avec mes lecteurs.
Mon objectif est de rendre la course accessible à tous, en proposant des conseils pratiques, des analyses techniques, et des méthodes adaptées à tous les niveaux.
Actuellement en cours de formation pour le DEJEPS (Diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport) spécialité Athlétisme, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.
Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34’16