La dépression post-marathon, également connue sous le nom de blues post-marathon, est une expérience courante pour les marathoniens après avoir accompli une course de longue distance telle qu’un marathon. Les blues post-marathon sont causés par une combinaison de facteurs biologiques, psychologiques et environnementaux. Bien que ces sentiments soient normaux et s’améliorent généralement par eux-mêmes, il est important de prendre soin de soi et de prendre des mesures pour gérer les blues post-marathon.
Causes du blues post-marathon
Les blues post-marathon sont causés par plusieurs facteurs :
- Biologiques : Le marathon peut entraîner une déplétion d’énergie et de nutriments, ce qui peut entraîner une fatigue physique et mentale.
- Psychologiques : L’accomplissement d’un objectif important comme un marathon peut entraîner une baisse de motivation et d’énergie lorsque l’objectif est atteint.
- Socio-environnementaux : La fin d’une période intense de préparation et de training peut entraîner un sentiment de perte de contrôle et de manque de structure dans la vie quotidienne.
Symptômes de la dépression post-marathon
Les blues post-marathon peuvent présenter des symptômes tels que :
- Fatigue ou épuisement
- Irritabilité ou facile à émotionner
- Perte d’intérêt pour les activités plaisantes
- Tristesse ou dépression
- Perte de motivation
- Sentiment de perte de direction
Comment gérer le blues post-marathon ?
Il existe plusieurs stratégies pour gérer les blues post-marathon :
- Célébrer : Fêtez votre accomplissement et donnez-vous du temps pour vous féliciter de votre performance.
- Réfléchir : Écrivez dans un journal d’entrainement pour réfléchir sur l’expérience et la croissance que vous avez acquise pendant votre préparation et la course.
- Ne pas juger : Soignez-vous avec compassion et ne vous fiez pas à la critique intérieure ou aux émotions négatives.
- Développer des activités nouvelles : Utilisez le temps de récupération pour explorer de nouvelles activités et diversifier vos intérêts.
- Réintégration progressive du retour à l’entrainement : Retournez progressivement à l’entraînement et à la compétition après avoir récupéré.
Quand consulter un professionnel ?
Si les blues post-marathon persistent ou s’intensifient, il est important de consulter un professionnel médical ou mental pour déterminer s’il s’agit d’un trouble plus sévère. Les symptômes persistants ou aggravés peuvent indiquer un trouble dépressif ou une dépression clinique.
Comment prévenir la dépression post-marathon ?
Voici les principales recommandations pour prévenir la dépression post-marathon :
- Ne pas s’inquiéter pour la forme physique : Accepter que la forme physique baisse après le marathon est normal. Il ne faut pas chercher à maintenir le même niveau de forme.
- Recommencer l’exercice graduellement : Après une pause minimale de 1 à 2 semaines, reprendre l’entraînement doucement avec des activités sans choc comme la natation ou le vélo. Éviter les séances intensives.
- Se fixer de nouveaux objectifs : Penser à ses prochains objectifs de course peut aider à se motiver pour reprendre l’entraînement de manière progressive.
- Essayer de nouvelles activités : S’inscrire à un nouveau sport ou une nouvelle activité permet de se changer les idées.
- Bien dormir et récupérer : Accorder une priorité à la récupération, en dormant suffisamment et en utilisant des techniques comme les bains chauds.
- Être patient avec soi-même : Accepter que le pic de forme mettra 2-3 mois à revenir après un marathon. Ne pas être trop exigeant par rapport à ses capacités physiques et vouloir retrouver trop vite ses performances.
Ce qu’il faut retenir
En résumé, la clé est de bien gérer la transition après le marathon en écoutant son corps, en se fixant de nouveaux défis et en prenant soin de soi. Cela permet de prévenir efficacement les blues post-marathon.
Pour approfondir le sujet, je vous invite à lire mon guide de préparation pour le marathon.
Qui est Nicolas ?
Je suis un passionné de course à pied avec plus de 15 ans d'expérience. Ayant débuté comme coureur amateur, j'ai progressivement affiné mes compétences en m'informant sur les meilleures pratiques d'entraînement, que je partage désormais avec mes lecteurs.
Mon objectif est de rendre la course accessible à tous, en proposant des conseils pratiques, des analyses techniques, et des méthodes adaptées à tous les niveaux.
Actuellement en cours de formation pour le DEJEPS (Diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport) spécialité Athlétisme, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.
Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34’16