Souffrez-vous parfois de maux de tête après avoir couru ? Lorsque vous avez terminé votre course, vous devriez vous sentir accompli, et non pas souffrir d’un mal de tête lancinant. Ces maux de tête ne sont pas rares, mais ils peuvent être frustrants après une bonne course.
Il est important pour tous les coureurs d’éviter ces maux de tête après une course, qu’ils surviennent après une brève séance de 3 km ou une séance d’entraînement au marathon. Ces maux de tête peuvent être causés par divers facteurs et, bien qu’ils soient généralement assez faciles à combattre, il vaut parfois la peine de les faire vérifier.
Dans cet article, nous allons examiner les différents types de maux de tête liés à la course à pied :
- Maux de tête liés à l’effort
- Maux de tête liés à la déshydratation
- Maux de tête liés à l’hypoglycémie
- Mauvaise forme de course entraînant des maux de tête
Si vous vous demandez pourquoi j’ai mal à la tête après avoir couru, il est probable que l’un de ces symptômes soit à l’origine de votre malaise. Nous allons vous expliquer les signes de chacun d’entre eux et ce qu’il faut faire pour y remédier.
Comme toujours, en cas de doute sur la nature de votre mal de tête, le mieux est de demander l’avis d’un professionnel de la santé – mieux vaut pécher par excès de prudence.
Prêt à en découdre avec les maux de tête et la course à pied ?
C’est parti !
Les 4 principaux types de maux de tête après la course à pied
Le mal de tête pendant l’effort
Si vous avez déjà ressenti un mal de tête lancinant après avoir couru, vous n’êtes pas seul. Ces maux de tête sont connus sous le nom de « maux de tête d’effort » et ont tendance à se produire après une séance d’entraînement de haute intensité.
Les céphalées d’effort sont des céphalées déclenchées par un type d’activité physique. L’un des types d’activité physique les plus courants à l’origine de ces céphalées est la course à pied.
La douleur provoquée par une céphalée d’effort est différente de la céphalée habituelle.
Si vous souffrez d’un mal de tête à l’effort, vous aurez davantage l’impression que votre tête palpite, comme une sensation de pulsation des deux côtés de la tête, plutôt qu’une douleur aiguë ciblée. Si vous souffrez de ce type de mal de tête, vous le saurez.
Ces types de maux de tête sont spécifiques aux courses ou aux séances d’entraînement intenses.
Il existe deux types de céphalées d’effort :
- Les céphalées d’effort primaires se produisent pour des raisons inconnues, mais peuvent être causées par un rétrécissement des vaisseaux sanguins pendant la course.
- Les céphalées d’effort secondaires sont déclenchées par un problème sous-jacent, qui peut aller d’un simple rhume à une tumeur.
Comment traiter et prévenir les céphalées d’effort après la course à pied ?
À court terme, un analgésique anti-inflammatoire peut aider à faire disparaître le mal de tête.
En général, les céphalées d’effort commencent à disparaître d’elles-mêmes après quelques semaines ou quelques mois d’entraînement.
Toutefois, si vous avez des maux de tête fréquents, il est probablement temps de les faire examiner.
Maux de tête dus à la déshydratation
La déshydratation est la principale cause de maux de tête après une course à pied. Pendant que vous courez, vous perdez de l’eau en transpirant et vous ne buvez peut-être pas tout au long de votre course.
Lorsque votre corps perd plus d’eau qu’il n’en absorbe, le flux sanguin vers votre cerveau diminue, ce qui peut entraîner des maux de tête. Il est important de veiller à reconstituer vos électrolytes pendant que vous courez pour éviter la déshydratation et, par conséquent, les maux de tête.
Un déséquilibre électrolytique entraînera une baisse de vos performances, ainsi que des maux de tête une fois votre course terminée. De nombreuses personnes ressentent des crampes dans les jambes ou sur les côtés qui accompagnent les maux de tête.
Veillez à boire régulièrement de petites quantités de liquide, jusqu’à ce que vous n’ayez plus soif. L’American College of Sports Medicine (ACSM) ainsi que l’Association Américaine de Diététique et des Diététiciens du Canada conseillent tous les deux de boire entre 400 et 600 ml de liquide dans les deux heures qui précèdent l’activité physique, dans le but de favoriser l’hydratation et de permettre à l’organisme d’éliminer l’excès d’eau. Pendant l’activité physique, la plupart des experts recommandent de boire de 89 à 177 mL de liquide toutes les 30 minutes.
Avant votre course, vous devez boire un peu de liquide – de l’eau ou une boisson pour sportifs sont deux façons de préparer vos niveaux de liquide. Vous pouvez également tester votre urine pour vérifier votre état de déshydratation. Si votre urine est plus foncée qu’une couleur paille claire, vous devez boire.
Les coureurs doivent également boire de l’eau pendant leur course si celle-ci dure plus de 45 minutes.
Avant, pendant et après l’exercice, vous devez vous hydrater et veiller à ce que votre corps dispose des bons niveaux de liquides et d’électrolytes, faute de quoi vos performances risquent d’en pâtir et vous pouvez souffrir d’un mal de tête à l’entraînement. Une bonne hydratation est l’une des règles les plus importantes de la course à pied.
Autres signes indiquant que votre mal de tête est dû à la déshydratation
Les autres symptômes de la déshydratation sont les suivants
- vertiges
- soif
- fatigue et manque d’énergie / d’enthousiasme
- absence de besoin d’aller aux toilettes
- sécheresse buccale
- constipation
Si vous pensez souffrir de déshydratation, buvez davantage – et n’oubliez pas vos électrolytes !
Une boisson pour sportifs est idéale pour se réapprovisionner après une course.
La déshydratation et la course de fond peuvent entraîner des hémorroïdes.
Maux de tête dus à l’hypoglycémie
Une bonne hydratation n’est pas le seul problème nutritionnel qui peut entraîner des maux de tête après la course. Le glucose est l’une des principales sources d’énergie des coureurs et il est constamment brûlé pendant la course. Lorsque vous avez moins de sucre dans le sang, vous donnez à votre corps moins de carburant pour faire fonctionner votre cerveau.
Un faible taux de sucre dans le sang entraîne une hypoglycémie, c’est-à-dire un manque de glucose.
Les autres symptômes de l’hypoglycémie sont les suivants
- Sensation de faim intense
- tremblements
- transpiration
- Vertiges
- Sentiment de désorientation / changements de personnalité.
Vous devriez éviter de manger des aliments contenant trop de sucres simples ou de graisses avant une course. En prenant une collation équilibrée avant votre course, vous vous assurez que votre corps dispose des nutriments nécessaires pour parcourir toute la distance.
Vous vous sentez fatigué après une course ? Lisez mon article sur le seuil de lactate et les moyens de l’améliorer.
Une mauvaise forme de course entraîne des maux de tête
En tant que coureur, vous savez à quel point votre performance peut être liée à votre façon de courir.
Si vous avez une mauvaise posture de course, vous risquez non seulement de ne pas tirer le meilleur parti de votre entraînement ou de vous blesser, mais aussi de vous donner des maux de tête après avoir couru.
Une mauvaise forme peut entraîner une tension supplémentaire dans la région du cou et des épaules. La tension exercée sur ces parties du corps peut entraîner des maux de tête après la course. La prochaine fois que vous courrez, observez votre tête, votre cou, vos épaules et votre dos. Remarquez s’il y a une tension excessive dans des endroits comme le cou, car certains coureurs aiment lever la tête lorsqu’ils se sentent fatigués.
Si vous remarquez que vous avez mal à ces endroits lorsque vous courez, il est peut-être préférable de chercher à améliorer votre posture de course.
Qui est Nicolas ?
Je suis un passionné de course à pied avec plus de 15 ans d'expérience. Ayant débuté comme coureur amateur, j'ai progressivement affiné mes compétences en m'informant sur les meilleures pratiques d'entraînement, que je partage désormais avec mes lecteurs.
Mon objectif est de rendre la course accessible à tous, en proposant des conseils pratiques, des analyses techniques, et des méthodes adaptées à tous les niveaux.
Actuellement en cours de formation pour le DEJEPS (Diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport) spécialité Athlétisme, j'approfondis mes compétences en entraînement et pédagogie afin de partager des méthodes et des approches efficaces et adaptées aux besoins des coureurs de tous niveaux.
Quelques faits d’armes :
- 100 km de Steenwerck : 7h44
- 80 km Ecotrail Paris (1300m D+) : 7h12
- 42 km Nord Trail Mont de Flandres (1070m D+) : 3h11
- Marathon de Nice-Cannes : 2h40
- Championnats de France de Semi-Marathon : 1h13
- 10 km de Lambersart : 34’16